Un gigantesque incendie s’est déclenché au sous-sol du tribunal de Sidi M’hamed dans la wilaya d’Alger, détruisant environ 12000 dossiers administratifs.
Fort heureusement aucune perte en vie humaine n’a été déplorée suite à cet incendie. En effet, l’incendie a été provoqué par un court-circuit. Selon le président du Syndicat national des avocats, Mohamed Selini, cet incendie, déclenché vers 13h20, a été provoqué par un court-circuit au niveau du sous-sol de l’édifice situé au cœur de la ville d’Alger, au moment où l’agent chargé de la surveillance était absent, ajoutant que le feu s’est rapidement propagé au service des archives endommageant près de 12000 dossiers administratifs. Toutefois, Mohamed Selini a rassuré que ces dossiers sont toujours disponibles, expliquant qu’ils ont été, récemment, informatisés. En fait, la maîtrise du feu a duré plus de trente minutes vu l’inaccessibilité du sous-sol du tribunal. La fumée et le feu ont compliqué la tâche aux agents de la protection civile qui sont intervenu aussitôt alertés. Dans ce contexte, M. Selini a affirmé qu’aucune perte humaine n’a été enregistrée à l’issue de cet incendie, faisant état d’une vingtaine d’avocats ayant été évacuée de l’édifice, et ajoutant que le feux ne s’est heureusement pas étendu vers les vestiaires des avocats, ceci grâce à la sécurisation des portes. En parallèle, il a rappelé que l’enquête sur les raisons ayant causé cet incendie a, déjà, été lancée, sur le terrain, par les services de la police scientifique, tout en écartant les soupçons de fait criminel. Une grande mobilisation a été effectuée au niveau des services de la Protection civile, et ce, dès le déclenchement du feu. En effet, les services de sécurité du tribunal de Sidi M’Hamed ont fait appel aux unités des pompiers. Du coup, ces derniers étaient dans l’impossibilité d’y accéder, avant de parvenir à maîtriser la situation, après plus d’une demi-heure d’effort. Pour rappel, les 12000 dossiers administratifs endommagés, à l’issue de l’incendie d’hier, concernent les archives des avocats d’Alger et remontent à l’ère coloniale.
Salim Lariche
