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Il souhaite une séparation à l’amiable avec la FAF : Gourcuff veut le beurre et l’argent du beurre

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L’entraîneur français, Christian Goucuff, est attendu aujourd’hui à Alger. Cette fois, il ne viendra pas pour diriger un stage des Verts, mais il s’agira peut-être de sa dernière virée en Algérie car il souhaite tout simplement résilier à l’amiable son contrat le liant à la FAF.
C’est lui-même qui l’a annoncén, jeudi dernier, par le biais d’un journal régional français. Il a choisi de se confier à la presse de son pays pour lui accorder ce ‘’scoop’’, afin de se ‘’venger’’ à sa manière sur la presse algérienne, celle-là qui, à ses yeux, constitue l’un des motivations l’ayant poussé à écourter son aventure algérienne. Mais d’aucuns pensent que Gourcuff n’est pas correct avec son employeur, ni avec le peuple algérien qui lui avait pourtant ouvert les bras lorsqu’il avait débarqué à Alger en août 2014, pour succéder au Bosnien, Vahid Halilhodzic. En tout cas, les propos qu’il a fait sur les colonnes du ‘’Télégramme’’ en sont une parfaite illustration. Il a même voulu faire comprendre que c’est du côté algérien que l’on tient énormément à lui. «Je ne vois pas l’intérêt d’une fédération de garder un entraîneur qui veut partir», s’interroge le technicien breton. Des propos perçus par certains observateurs comme étant une gifle en direction du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, une conviction renforcée par l’autre révélation faite toujours par Gourcuff. «Je voulais déjà partir en novembre dernier, mais le président de la FAF m’a retenu», a-t-il encore fait savoir. Ces propos sont assimilés tout simplement à une provocation de la part du Français. C’est comme s’il est en train de faire croire qu’il se fait désirer en Algérie. Une attitude qui a irrité plus d’un, parmi les supporters des Verts, car avec cette nouvelle dimension qu’a prise la sélection nationale sur le plan internationale, et la bonne santé financière de la FAF, n’importe quel entraîneur, y compris ceux-de renommée mondiale, souhaitent diriger des joueurs de la trempe de Mahrez, Brahimi, Slimani, et Ghoulam, pour ne citer que ceux, là. Dans cette affaire, il est bien clair que Gourcuff cherche à atteindre un objectif bien précis, à savoir quitter l’équipe nationale sans qu’il ne soit obligé de s’acquitter de l’indemnité fixée dans son contrat au cas où il venait de jeter l’éponge. Une ‘’visée’’ qui n’échappe certainement pas au président de la FAF, qui, lui, persiste et signe que jusqu’à preuve du contraire, Gourcuff est toujours le sélectionneur national, refusant au passage de céder à la provocation. Tout cela a poussé du reste Gourcuff à lancer un message à partir de la France, par lequel il a fait savoir qu’il n’envisageait pas aller en conflit, tout en souhaitant ‘’une séparation à l’amiable’’. On est tenté ainsi de penser que l’homme veut tout simplement le beurre et l’argent du beurre.
Hakim S.

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