Pour faire diversion, le président français s’est départi de son costume de chef d’État du pays de la déclaration universelle des droits de l’Homme, du pays qui affiche sur ses armoiries, la triptyque « Liberté, Fraternité, Égalité », pour vêtir l’accoutrement du vaurien et s’en prendre à l’Algérie. Macron qui est le pur produit des laboratoires de la finance et de la Franc-maçonnerie, a mené son pays dans une impasse et aujourd’hui, plus que jamais les jours de la cinquième République sont comptés. Ses charges contre l’Algérie ne sont qu’une façon de s’enfouir la tête dans le sable, comme le fait l’honorable autruche, pour ne pas voir ses échecs lui revenir, tel un boomerang à la face. Aujourd’hui, honni par une large majorité de Français et appelé, par le Nouveau front populaire, vainqueur des dernières législatives, à démissionner, il a trouvé la parade dans ses attaques injustifiées contre notre pays. Le plus grave dans la campagne contre l’Algérie, cautionnée par le président français, est que ces attaques sont l’œuvre d’une extrême-droite qui ressent toujours la douleur du coup aux f… qu’elle a reçu un certain 5 juillet 1962. L’amertume de son départ de l’Algérie, la queue entre les jambes comme un clébard abandonné, elle continue de lui remuer les boyaux. Jean Marie Le Pen, le tortionnaire à cassé sa pipe, et il devra répondre de ses crimes devant la justice divine. Cette campagne ressemble étrangement aux crimes que lui et ses acolytes ont commis de 1830 au 19 mars 1962.
Pour la gouverne de ces anciens tortionnaires, leurs rejetons et tous les nostalgiques de la « France à papa », la France, qui a occupé l’Algérie pendant 132 ans, a exterminé un million de musulmans dans les 7 premières années après le débarquement de son corps expéditionnaire et un million et demi dans les 7 dernières années avant son départ. À titre d’exemple de ses crimes contre l’humanité, lorsque ses soldats sont rentrés dans la ville algérienne de Laghouat en 1852, ils avaient exterminé les deux tiers de sa population en incendiant les masures des Algériens durant toute une nuit. La France a effectué 17 essais nucléaires en Algérie au cours de la période 1960-1966, ce qui a fait un nombre non précis de victimes allant de 27 mille à 100 mille. Ses effets sont toujours là aujourd’hui et elle refuse toujours de décontaminer les sites de ses essais.
En quittant l’Algérie en 1962, la France avait laissé, derrière elle, plus de 11 millions de mines anti-personnel. Ces chiffres ne sont pas une vue de l’esprit mais bien le résultat du travail de l’historien français Jacques Gorki qui a estimé que le nombre total d’Algériens tués par la France de 1830 à son départ en 1962, était de 10 millions de musulmans. C’est cette France qui inspire Macron et qui lui donne de la matière pour trouver en l’Algérie le moyen d’oublier ses déboires internes. Et cette campagne est également alimentée par le Makhzen qui a actionné ses sous-traitants pour verser leur fiel sur l’Algérie. Macron est sous l’influence des services secrets marocains qui ont épluché son répertoire téléphonique via le logiciel espion Pegasus pour en tirer des éléments compromettants pour faire de lui, aujourd’hui, une simple marionnette. L’ancien ambassadeur, Xavier Driencourt, qui a vu son avenir politique freiné par la victoire du Nouveau Front populaire, lui qui se voyait chef de la diplomatie d’un gouvernement de droite, use lui aussi d’un langage ordurier pour parler de l’Algérie. Il évoque l’Algérie, ses Institutions, et ses responsables en usant du terme régime, oubliant qu’il avait occupé durant des années un poste diplomatique dans ce pays en se faisant accréditer par ces mêmes responsables.
Macron qui avait clôturé sa visite en Algérie, au mois d’août 2022, par la signature d’un accord de partenariat renouvelé, a franchi aujourd’hui une ligne rouge en apportant sa caution à une campagne de haine qui cible notre pays. La souveraineté de notre pays n’est pas négociable et nous ne céderons pas au chantage. La France, qui soutient les assassins des enfants de Ghaza, qui foule aux pieds les résolutions internationales en apportant sa caution au plan marocain d’autonomie des territoires sahraouis, qui se fait chasser de ses anciennes colonies subsahariennes, ne peut pas nous donner de leçons. Sansal ne sera pas le cheval de Troie des néocolonialistes. Il a été interpellé conformément à un mandat d‘arrêt lancé contre lui. Il sera jugé par la Justice algérienne et le verdict sera prononcé au nom du peuple algérien.
La France de l’extrême droite et des nostalgiques peut s’agiter, vociférer, ruer dans les brancards, elle ne nous fera pas abandonner notre souveraineté et encore moins notre fierté d’être les fiers descendants de combattants qui dictaient leur loi aux rois de France et qui ont vaincu l’armée de la République française de De Gaule un 5 juillet 1962. Et comme le dit si bien le vieil adage, « les chiens aboient et la caravane passe ». La France de l’extrême droite peut pérorer jusqu’à n’en plus pouvoir, Sansal comparaitra devant la justice algérienne pour répondre des charges retenues contre lui.
Slimane B.
