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IL OPÈRE UN CHANGEMENT DES TÊTES DANS SON BUREAU POLITIQUE : Comment le FLN tente de sauver la face

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Banni par le peuple en raison d’une gestion mafieuse des affaires du pays, et délaissé par le pouvoir en place pour les mêmes reproches dans le cadre de la nouvelle Algérie du président Abdelmadjid Tebboune, l’ancien parti unique, le Front de libération nationale (FLN), ou du moins ce qui en reste, est désormais tel un orphelin que pour tout l’or du monde, aucune partie ne peut accepter de l’adopter, du moins ouvertement. En fait personne ne tient à faire entrer le loup dans la bergerie. Le parti n’est désormais que l’ombre de lui-même. Ironie du sort pour une formation politique qui, de 54 à 62, incarnait tout ce qui est de valeureux, d’abnégation, de dévouement et du sacrifice pour la Patrie.
Mais pour la nouvelle équipe conduite par Baadji Abou El Fadhel, le nouveau secrétaire général du parti ayant remplacé Ali Sediki, qui assuré l’intérim du poste du SG, suite à la mise en détention  de l’ancien patron du parti, Mohamed Djemai pour des affaires de corruption, il est encore possible de revenir sur le droit chemin. En effet, la nouvelle direction ne désespère pas pour autant de revenir aux affaires et redorer son blason, en dépit des lourdes casseroles qu’il traine depuis l’indépendance du pays jusqu’à l’avènement du mouvement populaire du 22 Février 2019 qui a quelque peu purifié le champ politique de ceux qui, dans un passé pas lointain, décidaient de l’avenir et géraient le pays tel une entreprise familiale, avant qu’ils soient relégués au rôle de simples spectateurs.
Eux qui faisaient la pluie et le beau temps. Difficile de tomber du haut de l’échelle sans trainer des séquelles, ou un handicap, dont il est impossible ou presque de s’en remettre. De plus que plusieurs autres députés du parti croupissent en prison pour de lourds dossiers de mêmes natures. Mais la politique, selon bien entendu la conception des pays en apprentissage en démocratie n‘est que ruse, magouille, et la capacité de s’adapter à toutes les situations. Une attitude qui consiste à renier le passé pour endosser tout un parcours empreint de contrevérité historique, de spoliation, et de déroute à autrui pour s’en laver les mains. C’est dans ce contexte que le parti « libérateur » du temps de la révolution de 1954 a tenu, hier, la session ordinaire de son comité central au Centre international de conférences (CIC) à Alger, pour la présentation du bilan du nouveau secrétaire général du parti depuis son élection le 30 mai dernier et des propositions du parti dans le cadre de la révision de la constitution, en plus de l’annonce de la liste des membres du bureau politique pour sa validation par les membres du comité central.
Lors de cette rencontre le nouveau SG du parti va révéler la liste des 19 membres du bureau politique du parti, gardée soigneusement dans le secret absolu pour éviter des dissidences ou des mécontentements au sein du parti. La liste sera soumise au Comité central pour approbation selon le communiqué du parti diffusé vendredi.
Selon Mohamed Amari, cadre du parti, la nouvelle liste des membres du bureau politique est composée à la fois d’anciens et de jeunes militants.
« Le bureau politique sera représentatif regroupant des cadres, des moudjahidine, des compétences nationales, des jeunes et des femmes en prenant en compte la représentativité régionale », a-t-il expliqué à ce sujet. Et d’ajouter : « L’installation du bureau politique et la validation de la liste de ces membres ouvrira la voie pour appréhender le projet constitutionnel ainsi que les prochaines joutes électorales en perspective.
Brahim Oubellil

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