Les dénonciations des crimes commis par l’entité sioniste se poursuivent dans les instances internationales, en attendant que leurs auteurs, Netanyahou et tous ses complices, soient condamnés et paient pour tout ce qu’ils ont fait.
L’impunité dont bénéficie l’entité sioniste avec l’appui des États-Unis et de leurs alliés occidentaux, est en voie de cesser. Sur proposition de l’Algérie, les membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont adopté vendredi, à l’unanimité, un communiqué de presse appelant à des enquêtes immédiates, indépendantes, approfondies, transparentes et impartiales, pour déterminer les circonstances derrière les charniers qui continuent d’être découverts dans la bande de Ghaza, montrant le tableau vrai et laid de la machine à tuer de l’entité sioniste. Les membres du Conseil se sont déclarés profondément préoccupés par les informations faisant état de la découverte de charniers dans les hôpitaux Nasser et Chifa de Ghaza et ses alentours, où plusieurs centaines de corps, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées, étaient enterrés. Les membres du Conseil ont également souligné l’importance de permettre aux enquêteurs d’accéder sans entrave à tous les sites de charniers à Ghaza. Les membres du Conseil ont souligné l’importance que ceux qui violent le droit international répondent de leurs actes et ont demandé à toutes les parties de s’acquitter strictement des obligations qui leur incombent en vertu du droit international, y compris le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, en particulier en ce qui concerne la protection des civils. Face à cette tragédie vécue par les familles des victimes et des personnes disparues, les membres du Conseil ont noté, une fois de plus, qu’il importait de permettre aux familles de savoir ce qu’il était advenu de leurs proches disparus et où ils se trouvaient, conformément aux dispositions du droit international humanitaire. Les membres du Conseil ont également souligné que toutes les parties devaient appliquer immédiatement et intégralement les résolutions 2728 (2024), 2720 (2023) et 2712 (2023) du Conseil de sécurité afin d’alléger les souffrances du peuple palestinien. L’adoption du communiqué de presse intervient suite au débat à huis clos du Conseil de sécurité convoqué par l’Algérie, mardi dernier, sur les charniers à Ghaza.
L’Afrique du Sud réagit
En décembre dernier, suite à la plainte pour « génocide » déposée par l’Afrique du Sud en la Cour internationale de justice (CIJ) avait ordonné à l’entité sioniste de s’abstenir de tout acte susceptible de relever de la convention sur le génocide et d’assurer l’arrivée de l’aide humanitaire. On sait que l’entité sioniste a complètement ignoré cette ordre et a poursuivi son agression génocidaire au mépris du droit international. L’Afrique du Sud vient de demander à la CIJ de défendre les Palestiniens à Rafah. Cette attaque sioniste fait peser un « risque extrême » sur l’acheminement de l’aide humanitaire, voire la survie des Palestiniens de Ghaza, estime Pretoria. Comme les mesures précédentes « ne sont pas susceptibles de répondre pleinement » à l’évolution de la situation, l’Afrique du Sud appelle la CIJ à imposer les mesures suivantes: l’arrêt de l’opération à Rafah et le retrait des troupes, l’accès des représentants internationaux à l’enclave, l’entité sioniste doit en un mois rendre des comptes sur l’exécution des ordonnances précédentes de la CIJ. Par ailleurs, la résistance palestinienne a forcé l’occupation à se retirer partiellement des environs de la clinique Al-Zaytoun, après avoir ciblé les forces sionistes positionnées à proximité avec des obus de mortier et des missiles anti-blindés. Hier, le ministère de la Santé de Ghaza a publié de nouvelles statistiques sur le bilan des victimes de l’agression sioniste, qui a approché les 35 000 en 7 mois, alors que les bombardements de l’armée sioniste s’étendent du nord jusqu’au sud de la bande de Ghaza.
M’hamed Rebah