Avant d’affronter, ce soir, le Mozambique, les interrogations vont bon train à propos du plan de jeu que le coach national, Madjid Bougherra, va adopter. Le jeune technici algérien a déjà surpris par sa tactique lors du précédent match face à l’Ethiopie en optant pour un 3-5-2, mais à vocation offensive, étant donné que les deux latéraux, Belkhither et Laouafi, ont eu plutôt un rôle d’ailiers.
Avant cette troisième et dernière sortie des Verts pour le compte de la phase de poules, Bougherra cache ses cartes. Mais il se montre confiant quant aux capacités de ses joueurs de s’adapter avec n’importe quel système tactique, et ce, pour avoir expérimenté plusieurs options lors de la phase de préparation de cette importante compétition continentale. ‘’Nous avons changé de système, qui avait été expérimenté pour la première fois lors du stage effectué à Tabarka (Tunisie). Nous avons une équipe qui peut jouer en deux systèmes différents’’, a-t-il assuré à l’issue du précédent match face à l’Ethiopie. Il faut dire que l’ancien capitaine des Verts insiste énormément sur la victoire pour conserver son statut de leader du groupe qui permet à la sélection nationale d’accueillir au stade Mandela le deuxième du groupe B lors des quarts de finale. ‘’On n’est pas encore premiers, il faut rester concentré en vue du dernier match pour attaquer ensuite les quarts de finale’’, a-t-il insisté, ajoutant : ’’match après match, les joueurs prennent encore plus de confiance. Nous restons positifs. Nous allons encore travailler pour nous perfectionner’’. Et s’il y a un secteur qui continue de donner des soucis à Bougherra, c’est bien l’attaque. En deux matchs, la sélection nationale s’est contenté seulement de deux buts, l’œuvre d’un seul joueur, en l’occurrence, Mahious. Malgré cela, le coach national garde toujours confiance en ses attaquants.
À ses yeux, c’est plutôt un problème d’ordre psychologique, s’attendant à ce que ses capés ‘’montent en puissance au fil des matchs’’.
Hakim S.
