Rabat semble ne pas avoir retenu les leçons ni comprendre que l’entité sioniste et sa technologie de pointe ne sont plus qu’un mythe soufflé par l’opération héroïque du 7 octobre de la résistance palestinienne et les frappes des combattants à Ghaza. Sinon comment expliquer que le Maroc malgré les crasses qu’il cumule avec l’affaire du logiciel espion Pegasus, a décidé de confier la construction de son satellite d’observation par l’entreprise Israël Aerospace industries, selon le journal français « La Tribune ». C’est une façon manifeste de persister dans le déni des appels à rompre les relations diplomatiques avec l’entité sioniste, répétés chaque jour par les milliers de manifestants qui défilent dans les capitales marocaines. Le Makhzen semble poursuivre dans son entreprise de soumission à l’ordre sioniste et de compromission avec les assassins des enfants de Ghaza. Pire encore, c’est une véritable OPA qu’il lance sur le Maroc qui se retrouvera bientôt privé de sa souveraineté, un danger qu’appréhendent les milliers de marocains opposés à la normalisation avec l’entité et qui le font savoir chaque jour que Dieu fait. Le satellite que Rabat prévoit de fabriquer devra remplacer le Mohammed-VI A, fabriqué en 2017 par le duo français Airbus et Thales. Les deux groupes français avaient participé à l’appel d’offres, mais n’ont pas été retenus. Les autorités marocaines auraient même refusé de recevoir la Direction générale de l’armement de France qui souhaitait faire du lobbying. Il s’agit sans doute du modèle israélien Ofek-13, doté de capacités très avancées, Rabat aurait définitivement tranché sur cette question à la fin de l’été dernier. Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space avaient auparavant vendu au Maroc deux satellites espions de type Pléiades en 2013 pour un montant de plus de 500 millions d’euros, estime le journal français « La Tribune ».
Finalement, Rabat vient au secours de l’industrie de pointe israélienne dont le prestige, surfait, vient de recevoir un véritable coup après l’opération « Déluge d’Al aqsa » qui a secoué les fondements de l’entité sioniste qui se vantait d’être à la pointe de l’écoute téléphonique, de l’espionnage et du brouillage radar, mais qui n’a rien vu venir le 7 octobre dernier. Ses villes censées être protégées par le système de défense anti-missile « Dôme d’acier », continuent de recevoir chaque jour que Dieu fait des salves de mortiers et d’obus venus de territoires qu’elle affirme avoir « pacifiés » et ses tentatives de parasiter l’action des résistants sur le terrain sont déjouées sans peine par l’état –major de Hamas et des autres factions palestiniennes qui gardent l’initiative sur le terrain.
C’est l’alliance du diable, l’alliance de deux systèmes coloniaux qui n’hésitent pas à se donner la main pour fouler aux pieds la légalité internationale ou quand ça sent le roussi pour l’un d’eux.
Slimane B.