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IL CHERCHE A SE SOUSTRAIRE A LA JUSTICE ALGERIENNE : Bouchouareb à la manœuvre à Paris 

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En fuite à l’étranger depuis 2019 en faisant le va-et-vient entre Paris et Beyrouth, Abdesselam Bouchouareb, l’ancien ministre de l’Industrie et des Mines (2014 – 2017), condamné en Algérie dans plusieurs affaires de corruption, a donné de ses nouvelles, jeudi dernier, à travers la presse française. Ainsi, nous apprend le journal ‘’Le Monde’’ qui a repris une information de l’AFP, Bouchouareb cherche à se soustraire à une procédure d’extradition de la France suivant un mandat d’arrêt émis par la justice de son pays.  Selon la même source, la défense du mis en cause a demandé, mercredi le 18 septembre 2024, à la justice française de « refuser son extradition » sous prétexte de « poursuites politiques » dans un contexte de « purge de l’ère Bouteflika ». Le quotidien français a détaillé que la justice française a été saisie de huit demandes d’extradition, dont trois pour exercer des poursuites et cinq autres pour exécuter cinq jugements condamnant chacun Abdeselam Bouchouareb à une peine de 20 ans de prison ferme, assortie de plusieurs millions de dinars d’amende. En sus, rappelle-t-on, de la confiscation du patrimoine de l’ancien ministre pour des faits de corruption, favoritisme, conflit d’intérêts, indus privilèges, et autres délits liés aux détournements de fonds publics.  ‘’Le Monde’’ nous apprend également que le résident qui a élu domicile  légalement dans les Alpes-Maritimes était placé sous contrôle judiciaire depuis le 5 octobre 2023, avec pour seules obligations « de ne pas quitter la France et de remettre son passeport. » Au cours des mois passés, indique la même source, « les juges français ont saisi les autorités judiciaires algériennes de deux suppléments d’information afin d’obtenir des éclaircissements sur des points juridiques, réclamant aussi l’engagement formel que la peine de mort, si elle est encourue, « ne sera ni requise ni appliquée ». D’autre part, souligne la même source, « la cour a fait part de son questionnement sur le fait d’avoir été saisie de demandes d’extradition en vue d’exercer des poursuites pénales pour des faits ayant donné lieu à des jugements en 2020, alors que le parquet général, de son côté, « a demandé un renvoi de la décision afin de traiter l’ensemble des demandes d’extradition en une seule et même audience ».               
Synthèse Farid Guellil

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