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IL AVAIT CONTACTÉ EN MARS 2021 AMIR DZ ET ZITOUT : Un jeune entrepreneur risque la prison pour subversion

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Un jeune propriétaire d’une entreprise privée impliqué dans une affaire pénale en raison de publications subversives criminalisées par la loi, a comparu devant la cour de justice d’Alger hier, mardi. Selon des sources médiatiques, il a demandé, au cours du mois de mars 2021, à Amir Boukhers, dit Amir DZ, de parler du «marché noir» de la devise qui se trouve au Square Port Saïd, et de l’absence de bureaux de change en Algérie. Au cours du même mois, il a envoyé à Larbi Zitout, par le biais de l’application « Messenger », une correspondance comprenant une photo d’une femme qui cherchait dans une décharge, prise par l’accusé au marché de Bab El Oued et lui a demandé d’en parler lors de la diffusion en direct. L’accusé, qui a comparu devant la cour de justice d’Alger pour des accusations de présentation de publications qui portent atteinte à l’unité nationale, a déclaré que sa communication avec les deux personnes mentionnées dans le dossier a eu lieu avant leur classification parmi les entités terroristes. De plus, a-t-il argué, le contenu de la correspondance n’est pas dangereux, mais plutôt une question sur les bureaux de change de devises en Algérie et le retard dans son lancement. Pour sa part, le parquet à la lumière des faits a requis de durcir la peine contre l’accusé. Depuis quelques années, des sites électroniques et des blogueurs s’attaquent à l’Algérie depuis l’étranger (principalement la France et la Grande Bretagne) à l’aide d’informations, en fait le plus souvent des fake news. Leurs propos sont mensongers mais ils sont «avalés» par des citoyens vulnérables du fait de leur faible niveau de conscience. Les blogueurs s’offrent une vie de luxe à l’étranger grâce à l’argent qu’ils reçoivent en contrepartie des nuisances déstabilisatrices contre l’Algérie provoquées par la diffusion de ces informations et fake news. C’est un véritable filon qu’ils exploitent à outrance pour s’enrichir. Amir DZ et Larbi Zitout, qui sont, depuis assez longtemps, tranquillement installés à l’étranger, l’un en France et le second en Angleterre, font partie de cette catégorie de blogueurs, avec la particularité d’être inscrits sur la liste algérienne des personnes et entités terroristes. Cette liste est établie par la commission de classification des personnes et entités terroristes a été publiée au Journal officiel. La liste est annexée à un arrêté, signé par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, définissant les modalités de son élaboration. Sa publication est considérée comme « notification aux chargés de l’exécution pour prendre les mesures nécessaires afin d’interdire l’activité de la personne ou de l’entité inscrite sur la liste, saisir et/ou geler ses fonds et les fonds provenant des biens lui appartenant ou qui dépendent, directement ou indirectement, de son contrôle ou du contrôle des personnes agissant pour son compte ou qui obéissent à ses ordres, tout en prenant en considération les droits des tiers de bonne foi, et lui interdire de voyager (concernant les personnes) ». Pour rappel, Larbi Zitout et Amir Boukhors dit « Amir DZ » ont été condamnés par contumace, à la fin de l’année dernière, par le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida (Alger), à une peine de 20 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million DA avec confirmation du mandat d’arrêt international émis à leur encontre. Ils sont poursuivis pour crime d »‘enrôlement dans un groupe subversif ciblant la sécurité de l’Etat, l’unité nationale et l’intégrité territoriale, ainsi que pour crime de complot en vue d’inciter les citoyens à agir contre le pouvoir ». Ils sont également poursuivis pour délit de « réception de fonds de l’intérieur et de l’extérieur du pays afin de commettre des actes ciblant la sécurité de l’Etat et la stabilité de ses institutions », ainsi que pour « infraction aux dispositions de la législation relative au change et au mouvement des capitaux de et vers l’étranger, et incitation à l’attroupement non armé et non dénonciation d’un crime auprès des autorités ».
M’hamed Rebah

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