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IL APPELLE LE PRÉSIDENT FRANÇAIS À SE DÉTOURNER DE L’ALGÉRIE : Tahar Ben Jelloun s’enfonce le doigt dans l’œil  

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Tahar Ben Jelloun, qui navigue entre les deux rives, accessoirement marocain et généralement français affublé du prix Goncourt, a quitté son costume d’écrivain pour revêtir celui de donneur de leçons, de précepteur et de pédagogue.

Dans une tribune publiée sur Le Point, il a tenté de donner des leçons au président français Emmanuel Macron, en l’invitant à mieux comprendre le marocain, à épouser ses thèses et à céder à ses caprices. Ses propos auraient pu passer sans faire de bruit s’il ne s’était pas évertué à citer l’Algérie comme exemple du mal, l’empêcheur de tourner en rond et le cheveu dans la soupe de la lune que devaient être les relations entre la France et le Maroc. Cette sortie, qui pue à mille lieues la « mission commandée » est dictée par le refus du président français de se rendre au Maroc dans le cadre d’une visite qui était programmée pour la fin du mois d’octobre dernier.
Pour Ben Jelloun, le Maroc est l’ange blanc  aux ailes immaculées qui sème le bien autour de lui. Il zappe d’une manière éhontée les exactions de Rabat dans les territoires occupés du Sahara occidental, balaye d’un revers de la main la répression qui s’abat sur les populations du Rif et ignore royalement les emprisonnements des militants des droits de l’Homme dans les prisons de sa majesté M6.
Sa tribune intitulée « Le Maroc expliqué à Emmanuel Macron » laisse supposer que les responsables français ignorent comment est fait leur rejeton celui qui est né d’une étreinte illégitime entre le Général Lyautey et la famille Alaouite. Le Maroc pour un grand nombre d’historiens est un accident de l’histoire et le résultat d’une présence française, qui n’était pas une occupation, pour Tahar Ben Jelloun, mais un simple protectorat. Et ce protectorat a donné le Maroc d’aujourd’hui avec des gênes d’expansionnisme qu’il essaye de développer en s’acoquinant avec l’État hébreu. Ce qui déplaî au sieur Ben Jelloun est le renouveau que s’apprêtent à vivre les relations entre Alger et Paris. Ce sont des relations bâties sur le respect mutuel malgré un passé commun douloureux. Le Maroc qui n’a pas connu de révolution pour accéder à son indépendance ne peut pas connaitre l’air de la liberté. Ben Jelloun qualifie le système marocain de monarchie constitutionnelle, mais s’emmêle les pinceaux, quelques lignes plus loin, en affirmant que le roi dirige et gouverne, rien que ça, bonjour la séparation des pouvoirs.  Ce qui désole dans sa sortie est qu’il n’hésite pas, quand il se retrouve à court d’arguments de citer l’Algérie, le voisin de l’Est, comme si Alger est la source des maux que vit le Maroc. Et pour enfoncer le clou, il s’est fendu d’une chute pour sa tribune,   qui explique les raisons qui l’ont poussé à sortir de sa tanière. « Si Emmanuel Macron veut réparer les séquelles d’une grosse crise franco-marocaine, il sait ce qu’il faudra faire. Reconnaître que la position marocaine est juste et que l’Algérie a tort de continuer à nourrir un conflit créé artificiellement il y a bientôt un demi-siècle par Houari Boumediene, empêchant en cela la constitution d’un Maghreb uni et fort ». Question de respect des droits de l’Homme, Ben Jelloun s’en éloigne et prouve qu’il n’est qu’un vulgaire bouffon qui picore dans la main du roi du Maroc quand il le peut et qui jouit des bienfaits de sa carte vitale quand il va mal à Paris. C’est indigne, indigeste et ça renseigne sur sa capacité à se mettre au service du plus offrant comme les danseuses du harem de sa majesté M6.
Slimane B.

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