Au-delà des acquis de la police nationale sur la période des trois dernières années, et des résultats probants réalisés par les différents services opérationnels de la Sûreté nationale, les exigences des Hautes autorités du pays envers ce corps essentiel à la stabilité nationale, et les attentes de l’ensemble des citoyens, imposent le changement.
Démantèlement de réseaux criminels et lutte contre la contrebande et le trafic, récupération de biens et objets volés, les dispositifs sécuritaires mis en place durant cette saison estivale, les efforts de la police algérienne sont énormes. Cela, dans le sillage d’une nette amélioration enregistrée, notamment en matière d’infrastructures et de moyens. Cependant, une remise à niveau sur certains postes dans le rang des responsables aura été plus que nécessaire, en vue de donner une nouvelle dimension, dans le cadre du plan d’action de la DGSN. C’est donc sans surprise que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné lundi après-midi, d’opérer un mouvement dans le corps de la Sûreté nationale, et qui a concerné quatre (4) directeurs centraux et 24 chefs de sûreté de wilaya. Selon un communiqué de la DGSN, « ce mouvement intervient sur proposition du directeur général de la Sûreté nationale Farid Bencheikh et avec l’accord du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’aménagement du territoire». Le document précise entre autres que cette initiative « s’inscrit dans le cadre du plan d’action de la DGSN, qui repose sur une évaluation globale des activités des services sur une période de trois (3) ans, en vue d’insuffler une nouvelle dynamique dans les rangs des responsables de ces services à tous les niveaux ». Dans ce cadre, 11 chefs de sûreté de wilaya adjoints ont été promus chefs de sûreté de wilaya et six (6) chefs de sûreté de wilaya du Sud ont été nommés chefs de sûreté de wilaya du nord, au niveau central et au niveau des sûretés de wilaya.
À rappeler que ce mouvement intervient quelques jours après le 61ème anniversaire de la création de la Police nationale, qui a coïncidé avec le 61e anniversaire de la fête de l’Indépendance et de la Jeunesse. Ce jour-là, le ministre de l’Intérieur d’alors, Kamel Beldjoud, avait mis en avant « le degré d’évolution et le professionnalisme de la Police algérienne », dans le cadre de « la préservation de la sécurité du pays et du citoyen ainsi que ses biens conformément à la loi, aux chartes internationales et aux droits de l’Homme », ceci ; grâce notamment à « l’appui solide des autorités publiques à l’institution sécuritaire, outre l’intérêt accordé par le président de la République à la prise en charge des préoccupations socioprofessionnelles des affiliés à cette institution ». À rappeler que le dernier mouvement en date dans le corps de la police nationale, remonte au 22 août 2021, soit trois mois après la nomination de Farid Bencheikh à la tête de la Police nationale, le 15 mars 2021.
H. S. A.
