En marge de sa participation à la session extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), tenue lundi à Djeddah, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a multiplié les entretiens bilatéraux avec plusieurs de ses homologues, indique un communiqué du ministère.
Avec son homologue tunisien, Mohamed Ali Nafti, les discussions ont concerné «les moyens de réaliser davantage d’acquis dans le cadre de la consolidation des relations de fraternité, de partenariat et de complémentarité unissant l’Algérie et la Tunisie sur tous les plans et ce, en application des orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et de son frère le Président Kaïs Saïed». Les deux ministres sont convenus de «la prise de toutes les mesures idoines à même de garantir une préparation optimale des prochaines échéances bilatérales, notamment la 23e session de la grande commission mixte algéro-tunisienne». Ils ont également abordé «plusieurs questions régionales et internationales, notamment les développements de la cause palestinienne, la situation en Libye, pays frère, les développements dans la région sahélo-saharienne, et l’avenir du partenariat euro-méditerranéen».
L’entretien avec le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, Abbas Araghchi, a porté sur «les développements de la situation au Moyen-Orient dans un contexte marqué par la poursuite de la guerre génocidaire contre le peuple palestinien frère dans la bande de Ghaza». Les deux parties ont souligné «la nécessité de continuer à mobiliser les efforts dans le cadre de l’OCI afin d’amener la communauté internationale à mettre fin à l’agression israélienne et à parvenir à un règlement définitif et juste de la question palestinienne».
Avec le ministre des Affaires étrangères de l’État du Koweït, Abdullah Ali Al-Yahya, la rencontre a permis de «passer en revue les différents aspects des relations privilégiées entre l’Algérie et le Koweït et les perspectives de leur renforcement et de leur promotion à des niveaux supérieurs, à la hauteur des objectifs ambitieux fixés par les dirigeants des deux pays frères». Les deux responsables ont également évoqué «la situation actuelle au Moyen-Orient, en particulier la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Ghaza en raison de la poursuite de l’agression et du blocus imposé par l’occupation israélienne».
Avec le ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Expatriés, Badr Abdelatty, il a été procédé à «passer en revue les différentes dimensions des relations algéro-égyptiennes et les perspectives de les promouvoir davantage au vu des capacités dont disposent les deux pays, notamment dans les domaines économiques, en concrétisation des conclusions de la visite officielle effectuée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en Égypte, en octobre 2024». Sur le plan multilatéral, les deux parties ont échangé sur «plusieurs questions d’actualité aux niveaux international et régional, en tête desquelles la situation dans les territoires palestiniens occupés et au Moyen-Orient en général, outre les développements en Libye, pays frère, et dans la région sahélo-saharienne».
Enfin, la rencontre avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faïsal bin Farhan Al-Saoud, a été l’occasion «d’évoquer l’état des relations bilatérales entre les deux pays frères et les perspectives de leur renforcement et de leur promotion à des niveaux supérieurs, notamment dans le contexte des préparatifs en cours pour la tenue de la première session du Haut conseil de coordination algéro-saoudien». Les entretiens ont également porté sur «la situation au Moyen-Orient, notamment les graves développements que connaît la question palestinienne ».
Sarah O.
