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IL A FAIT DU CHANTAGE L’ARME DE SA POLITIQUE DE CANIVEAU : La fuite en avant du Makhzen ne saurait durer

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C’est connu et reconnu, le Maroc fait du chantage, de la diplomatie de caniveau et du recours à toutes sortes de pratiques immorales, comme le chantage, la corruption et l’espionnage pour violer la légalité internationale et obtenir des reconnaissances illégales de sa souveraineté prétendue sur le Sahara occidental, reconnue comme un territoire concerné par la décolonisation en vertu du droit international et des résolutions de l’ONU.
Les pays européens sont aujourd’hui la cible d’un chantage éhonté qui n’honore pas ses auteurs mais qui laisse perplexes devant l’impact qu’il a sur ses victimes, notamment l’Espagne, la France et la Belgique qui semble avoir perdu le fil de ses idées dans le traitement de l’enquête sur les eurodéputés corrompus et sur l’usage du logiciel espion Pegasus.
Selon plusieurs sources, le soutien français, renouvelé au plan marocain de large autonomie des territoires sahraouis occupés, d’essence française selon les mêmes sources, est le résultat d’un chantage exercé sur le président français, aujourd’hui de plus en plus isolé en France et qui risque même une destitution s’il n’est pas poussé à la démission entre-temps. Plusieurs sites d’information, européens et même marocains, ont indiqué ces derniers jours que le Maroc continue de faire chanter plusieurs pays dans l’objectif d’obtenir leur reconnaissance de sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental, exigeant de l’Union européenne (UE) de transgresser le droit international et de s’aligner sur sa position, en contrepartie de l’ouverture des frontières douanières avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. C’est un véritable scandale qui est révélé par des sites marocains qui ont affirmé que le Maroc use de chantage en refusant d’ouvrir les frontières douanières avec Ceuta et Melilla, une attitude liée à la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) invalidant les accords sur les produits agricoles et la pêche, conclus entre l’UE et le Maroc sans le consentement du peuple sahraoui.  Pour rappel, le 4 octobre dernier, la CJUE avait rendu un arrêt stipulant que les accords commerciaux UE-Maroc de 2019 en matière de pêche et de produits agricoles, auxquels le peuple du Sahara occidental n’a pas consenti, ont été conclus en méconnaissance des principes de l’autodétermination et de l’effet relatif des traités. Ce qui les rend caducs si on se fie au sens et à l’esprit de cette décision. La Cour européenne avait rappelé, en outre, que le Front Polisario était le représentant légitime et unique du peuple sahraoui et avait le droit de contester les décisions en litige devant les juridictions européennes au nom du peuple sahraoui. Selon le journal espagnol « Ok Diario », « le Maroc n’envisage pas d’ouvrir les frontières douanières à Ceuta et Melilla à court ou moyen terme », évoquant des complexités techniques pour justifier ce refus. Le journal cite également des sources diplomatiques du ministère espagnol des Affaires étrangères, affirmant que le refus du Maroc est lié à l’annulation, par la CUJE d’accords sur les produits agricoles et la pêche conclus avec le Maroc. Le même journal ajoute que le ministère des Affaires étrangères a reçu des informations de Rabat concernant les raisons du retard accusé par rapport à l’ouverture des douanes à Ceuta et Melilla, notamment le mécontentement envers la décision de la CJUE annulant les accords de pêche et agricoles avec Rabat. Ce qui renseigne sur les réels motifs justifiant sa position de refus. La diplomatie de caniveaux et des lupanars excelle aujourd’hui dans l’usage du chantage comme moyen de pression et le comportement des dirigeants de certains pays européens montre qu’ils en sont les victimes. Récemment des sources médiatiques ont affirmé que la politique étrangère du royaume du Maroc pour obtenir des gains illégaux, repose aujourd’hui sur l’usage du chantage à travers l’utilisation d’informations obtenues via l’espionnage par le logiciel sioniste « Pegasus » ou par la carte de la migration clandestine en vue d’imposer ses exigences, même au détriment de la légalité internationale.

La carte de la migration
Le Makhzen avait déjà utilisé la carte de la migration clandestine à plusieurs reprises contre Madrid, la dernière en date étant en septembre dernier dans la ville de Fnideq, à la frontière maroco-espagnole, où des milliers de marocains avaient rejoint la zone frontalière pour envoyer un message au gouvernement de Pedro Sanchez : toute action contraire aux intérêts du Makhzen, que ce soit au Sahara occidental ou ailleurs, se traduira par la facilitation du passage de milliers de migrants illégaux vers l’Espagne.
Les mêmes sources rappellent que la tragédie survenue le 24 juin 2022 aux portes de l’enclave de Mellila, quand des centaines de migrants subsahariens avaient tenté de franchir la frontière depuis la ville marocaine de Nador, avait été préparée et couvée par le Makhzen qui avait laissé faire et encouragé même le déplacement de centaines de clandestins vers cette région du Maroc pour leur rassemblement et tenter un passage en force vers l’enclave espagnole. La police marocaine avait par la suite participé au massacre de ces parias et leurs familles continuent à ce jour de réclamer justice. Le Makhzen avait tout fait pour exploiter cette affaire et il continue, à ce jour d’y tirer des dividendes.    Dans ce cadre, l’Association marocaine des droits humains (AMDH) a révélé les dessous de la tentative de « fuite collective » de nombreux jeunes et mineurs marocains vers Ceuta à partir de la ville de Findeq survenue le 16 septembre dernier, affirmant que le Makhzen se sert de la question de la migration clandestine pour faire pression sur l’Espagne et les pays européens afin d’obtenir davantage de financements en contre partie de la protection des frontières. L’AMDH a indiqué que la date et l’heure de cette tentative de migration avaient été largement diffusées, au préalable, sur les réseaux sociaux, s’interrogeant : « Pourquoi la date de cette migration a-t-elle été annoncée ? Et comment imaginer que des gens souhaitant franchir des frontières hautement sécurisées le fassent de manière aussi solennelle et collective, en plein jour ? » Le Makhzen donne chaque jour les preuves de son recours au chantage. Macron et Pedro Sanchez sont aujourd’hui ses jouets et on voit mal comment ils pourraient échapper à la puissance de la « télécommande »,  qui leur fait dire des mots et faire des actions contraires aux intérêts de leurs pays. Et malgré son jeu sale, il ne pourra cacher éternellement la vérité et la justice car à l’origine du conflit du Sahara occidental il y a les droits légitimes d’un peuple qui a pris les armes pour combattre pour son indépendance.
Slimane B.

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