Située à l’intérieur du périmètre thermo-minéral d’une superficie de 55 hectares environ, la station thermale de Hammam Bou Hadjar qui s’étend sur plus de 15 hectares qu’elle occupe actuellement pour augmenter ses capacités d’accueil au profit des curistes.
L’extension de cette structure qui affiche complet, tout au long de l’année, est une nécessité dictée par l’évolution des effectifs des visiteurs, curistes, et touristes. En somme des informations autorisées s’accordent à dire que le complexe a recensé depuis le début de l’année en cours plus de 26 000 curistes en plus des passagers qui viennent prendre des bains durant la visite. Établissement de soins et de remise en forme, la station, grâce au programme de réhabilitation d’un montant de 87 milliards de centimes, est élue pour devenir une ville d’eau thermale. Les visiteurs peuvent, ainsi, se soigner, tout en profitant d’un environnement idéal pour se reposer et passer de bonnes vacances. « Contrairement au tourisme balnéaire, il n’y a pas de haute ou de basse saison pour le thermalisme lorsque l’on dispose d’un environnement adéquat et sécurisé » estime un ex-responsable qui affirme que les responsables de la station sont en mesure de lui faire valoir ce rang de mérite. La semaine écoulée, pendant qu’ils s’apprêtaient à quitter les lieux à la fin de leur séjour de cure, des curistes ont affiché de bonnes impressions à l’égard du personnel, de l’hébergement et de la restauration ainsi que les sessions de cure qu’ils prenaient. Cette attestation honore les responsables de la station et booste en eux de nouvelles forces pour une meilleure prestation de services. Ouverte en 1974, cette station prodigue des soins et des remises en forme, en tirant avantage des propriétés médicinales des eaux thermales émergeant à une température de 72 degrés, recommandées pour le traitement des affections rhumatismales, dermatologiques, neurologiques et gynécologiques. Ces eaux sont également indiquées pour le traitement des séquelles de traumatismes articulaires, ainsi que pour les affections ORL et de l’appareil respiratoire, a-t-on appris. Le « succès » de l’établissement est lié, aussi, aux investissements réguliers pour la rénovation des équipements et appareillages médicaux (hydrothérapie, électrothérapie, rééducation fonctionnelle), ainsi que le mobilier et la literie des 30 chambres d’hôtel et 54 bungalows et des structures d’accueil. De nouveaux bains en cabines individuelles, des bâches de stockage d’eau et des cuisines équipées ont été réalisés, en plus d’un mur de clôture et des canalisations, notamment celles amenant l’eau de la source d’Ain Begra, à 1 000 mètres de la station. Les soins thermaux de la station sont dispensés par des médecins et techniciens qui maîtrisent les installations et les équipements permettant de prodiguer les soins les plus spécialisés, grâce aux pratiques des techniques de la crénothérapie et celles des soins annexes et complémentaires, a-t-on ajouté. La station dispose également d’installations pour les massages à sec, la mécanothérapie, la rééducation fonctionnelle, la gymnastique ainsi que la balnéothérapie. Avec cette importante cagnotte, les responsables du complexe doivent saisir cette aubaine pour éradiquer les points noirs. La renommée de la station a dépassé les frontières nationales, à la faveur de sa participation régulière au salon international du thermalisme qui se tient à Paris. Avec le lancement des travaux d’un centre d’accueil pour les retraités, par la CNR à concurrence de 60 milliards à proximité de la station thermale, l’établissement de cure sera tenté à élargir ses structures d’accueil, de soins, d’hébergement, de restauration et de cure.
Boualem. Belhadri