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GRAVE ATTEINTE AUX DROITS DE L’HOMME : Le Makhzen s’en prend aux « marcheurs  de la liberté »

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Les autorités marocaines ont retenu, samedi, les membres participant à « la marche de la liberté », conduite par la militante des droits de l’Homme, Claude Mangin et la délégation l’accompagnant, dans le ferry qui se dirigeait vers la prison de Kénitra, avant leur rapatriement vers Algésiras en Andalousie (Sud de l’Espagne).
Dans une déclaration à la presse, Mme Claude Mangin a indiqué que les membres de la délégation qu’elle conduit devront arriver le soir à Algésiras, après le refus des autorités marocaines de leur permettre de poursuivre la marche vers Kénitra afin d’exiger la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les geôles marocaines. Elle a affirmé que les autorités marocaines ne leur ont pas délivré les documents relatifs au rapatriement afin d’expliquer les raisons de cette décision, comme il est d’usage, soulignant que la délégation n’a pas été autorisée à quitter le ferry jusqu’à son retour à Algésiras. La rétention de la délégation par les éléments en civil de la police marocaine s’est déroulée en présence d’élus français et espagnols, lesquels ont été témoins de ces faits et pris des photos des dizaines de policiers marocains qui étaient à bord du navire, a-t-elle poursuivi. La délégation a non seulement été empêchée de descendre du ferry au port de Tanger, mais elle a été également la cible de brimades et de traitements abusifs de la part de la Police marocaine, selon des médias sahraouis. À noter que la « Marche de la liberté » qui a débuté le 30 mars dernier à partir d’Ivry (France), a fait jusqu’ici plusieurs escales dans des villes françaises et espagnoles, pour se rendre à la prison de Kénitra, afin d’exiger la libération des prisonniers politiques sahraouis détenus injustement dans les prisons de l’occupation marocaine. Mme Claude Mangin avait lancé cette Marche, à travers laquelle elle aspire rendre visite à son mari, Naama Asfari, détenu depuis 2010 à Kénitra et à sensibiliser l’opinion publique sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental occupé. Cet acte prouve que le Maroc qui est devenu une dépendance de l’entité sioniste, continue de briller par ses actes contraires au respect des droits de l’Homme. Il ne se passe pas un jour sans que des informations faisant état des méfaits du Makhzen ne soient relayées via la presse mondiale ou les réseaux sociaux. Aujourd’hui et depuis la signature des accords Abraham qui ont scellé l’union sacrée entre le colonisateur génocidaire israélien et son alter ego et disciple le Maroc, la laisse est abandonnée pour faire de la police et de la gendarmerie royale marocaine le chien de garde qui veillera sur la quiétude des assassins des enfants de Ghaza. Il y a quelques jours, le sinistre Bourita, déclarait que le royaume respectait les droits de l’Homme et que son pays soutenait activement la cause palestinienne. Il affirmera même que le commandeur des croyants pantin aux ordres des sionistes accessoirement président du comité El-Qods ne ménageait aucun effort pour soutenir la cause palestinienne. Une baliverne dans la mesure où retenir une délégation participant à une action pacifique pour exiger le respect des droits humains des militants sahraouis, relève d’un grave déni de droit et de justice qui renseigne sur la nature du régime du Makhzen aujourd’hui honni par le peuple marocain qui continue de réclamer plus de liberté, plus de droits, la rupture des relations diplomatiques avec l’entité sioniste, et plus de dignité lui qui fait face à un niveau de vie qui a fait exploser les indices de pauvreté dans le pays.
Slimane B.

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