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Gouvernance électronique : séminaire international à l’université de Boumerdès

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La faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion de l’université M’hamed-Bouguerra de Boumerdès, organise, depuis hier, un Séminaire international portant sur le thème «La Qualité du service public dans le cadre de la gouvernance électronique». Cette rencontre qui est ouverte au niveau de la salle des conférences de l’université, durera deux (2) jours durant lesquels les enseignants et les spécialistes de divers horizons des universités algériennes et étrangères auront à débattre de cette thématique. Les professeurs intervenant durant la première journée ont convergé vers la nécessité d’intégrer le système électronique dans la gouvernance, à l’instar des pays occidentaux qui disposent d’une technologie très avancée en la matière. Pour le professeur Oulebsir de l’université de Paris 13e, l’Algérie a mis en place le système électronique qui reste un outil indispensable pour améliorer le service public et l’objectif recherché, dira-t-il, est de lutter contre la bureaucratie, notamment dans les administrations publiques. Il ajoutera que la communication électronique n’est pas dotée d’un système juridique adéquat en citant l’existence d’un seul texte codifié, à savoir celui de 1988. Dans le domaine, l’Algérie a mis certains moyens pour améliorer la communication électronique, entre autres, l’Internet, l’Intranet, le Web et autres, tout en relevant le manque de formation en la matière pour relever les défis de la gouvernance électronique.

La gouvernance électronique revêt une importance capitale pour améliorer le service public en contribuant à économiser le temps, à lutter contre la bureaucratie et la corruption, développera-t-il. Mais est-ce qu’il y a une volonté de l’État pour améliorer le service public et aller vers une gouvernance électronique ? s’est-il interrogé. Le statut de la communication au niveau local n’est pas encore codifié et clarifié. Dans certaines wilayas, on trouve des directeurs de communications, ou des attachés de communications, alors que dans d’autres, ce sont des services de communication. Le professeur Toumi de l’université de Boumerdès a traité le sujet relatif à la gouvernance électronique dans certains pays arabes, où il a relevé des insuffisances et les retards pour aller vers la communication électronique qui est synonyme de transparence et de lutte contre la bureaucratie et la corruption. Il dira dans ce contexte que l’Algérie connaît un retard en la matière puisqu’elle est classée 136e après la Libye et les Seychelles, sur 195 pays dans le monde. Il prône la formation et la volonté politique pour l’amélioration du service public, c’est-à-dire passer à la gouvernance électronique. La qualité du service public dans la gouvernance électronique dans certains pays arabes, l’impact de la gouvernance électronique sur l’efficacité des collectivités locales, dans le développement local, sont d’autres thèmes développés par les professeurs et les spécialistes des universités algériennes et arabes, devant une assistance nombreuse.
B.Khider

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