La bande de Ghaza continue de subir une agression génocidaire sans précédent menée par les forces d’occupation sionistes. Vendredi à l’aube, quatorze civils palestiniens, dont des femmes et des enfants, sont tombés en martyrs, et plusieurs autres blessés lors d’un bombardement qui a ciblé une maison dans le quartier d’Al-Zeitoun, au sud-est de Ghaza.
Selon des sources locales rapportées par l’agence palestinienne Wafa, la frappe a réduit en poussière une maison appartenant à la famille Awad, située dans la rue Kashko, provoquant un carnage parmi les habitants. Des corps restent encore ensevelis sous les décombres, rendant le bilan provisoire. À Jabalia, dans le nord de Ghaza, trois autres Palestiniens, dont une enfant, ont trouvé la mort après qu’une frappe aérienne sioniste a ciblé une tente abritant des familles déplacées dans le camp de réfugiés de Fakoura. Plusieurs blessés ont également été recensés, alors que les secours peinent à atteindre les zones touchées en raison de la poursuite des raids et du ciblage délibéré des équipes de défense civile. Depuis le début de cette offensive brutale le 7 octobre 2023, le bilan ne cesse de s’alourdir. Les autorités sanitaires palestiniennes ont rapporté jeudi que 50 208 martyrs, dont une grande majorité de femmes et d’enfants, et 113 910 blessés ont été recensés. La situation humanitaire s’aggrave chaque jour davantage, alors que l’accès aux soins est quasi inexistant. Un cessez-le-feu avait été établi à Ghaza le 19 janvier dernier, mais il a été violemment rompu par les forces d’occupation le 18 mars, relançant une série d’attaques barbares contre l’enclave palestinienne. Depuis, l’armée de l’occupant sioniste intensifie ses frappes sur les zones résidentielles, transformant les quartiers densément peuplés en cibles militaires. Dans le sud de Ghaza, la ville de Rafah a également été la cible d’intenses bombardements. Un citoyen palestinien a été martyr et plusieurs autres blessés après une frappe visant des civils près du rond-point du projet à l’est de la ville. De manière simultanée, les forces de l’occupant ont ouvert le feu sur les habitations à Khan Younès, dans l’est de Ghaza, provoquant la terreur parmi les familles piégées. Les conditions de vie déjà précaires dans la bande de Ghaza se détériorent rapidement. L’UNRWA a alerté sur l’accumulation massive des déchets dans l’enclave, mettant en garde contre une catastrophe sanitaire imminente. « De nombreuses familles vivent désormais dans des tentes au milieu des montagnes de détritus, exposées à de graves risques pour leur santé », a déclaré l’agence sur ses réseaux sociaux. Philippe Lazzarini, commissaire général de l’UNRWA, a souligné l’urgence de lever le blocus imposé par l’occupant et de rouvrir les points de passage pour permettre l’entrée d’aides humanitaires. « Cela fait plus de trois semaines que Ghaza n’a reçu aucune aide.
La communauté internationale ne peut rester silencieuse face à ce siège inhumain », a-t-il ajouté. Face à cette barbarie, la résistance palestinienne continue de riposter. Le bras armé du Jihad islamique, les Saraya Al-Qods, a publié des images de leurs attaques en représailles, visant notamment la colonie de Sderot et la base militaire de Hatsarim, dans le sud de la Palestine occupée. Ces actions s’inscrivent dans un contexte où les crimes de l’occupant sioniste suscitent une mobilisation croissante à travers le monde. La bande de Ghaza, sous les flammes incessantes de l’occupation, demeure le symbole d’une lutte pour la liberté et la justice. Alors que les martyrs s’accumulent, la promesse de libération reste plus forte que jamais dans les cœurs des Palestiniens et des peuples solidaires à travers le monde.
M. Seghilani