Sans rien envier à l’organisation terroriste Daech, l’armée sioniste tue, «par erreur», ses soldats, et, délibérément et intentionnellement, ses ressortissants détenus par la résistance palestinienne et les citoyens étrangers venus à Ghaza, pour aider les victimes palestiniennes et qui deviennent cibles des frappes sionistes. Sept membres de l’ONG d’aide alimentaire World Central Kitchen (WCK) ont ainsi été tués à Ghaza dans une frappe des forces armées sionistes. L’ONG, basée aux États-Unis, précise, dans un communiqué, que, parmi les victimes figurent des ressortissants « d’Australie, de Pologne, du Royaume-Uni, un citoyen ayant la double nationalité américaine et canadienne et une personne palestinienne ». L’équipe se déplaçait dans une zone démilitarisée avec deux voitures blindées et un autre véhicule portant le logo de l’organisation, et a été bombardée malgré la coordination du mouvement avec « l’armée » d’occupation. Le convoi a été touché alors qu’il quittait l’entrepôt de Deïr al-Balah, où l’équipe avait déchargé plus de 100 tonnes d’aide alimentaire humanitaire acheminée à Ghaza par voie maritime. Ce crime s’explique par la volonté de l’entité sioniste d’utiliser l’arme de la famine contre les Palestiniens. Depuis le début de l’agression sioniste dans la bande de Ghaza en octobre, World Central Kitchen a participé aux opérations de secours, notamment en fournissant des repas aux habitants affamés de l’enclave palestinienne. World Central Kitchen a ajouté qu’elle avait décidé de « suspendre ses opérations dans la région ». Le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé mardi que son pays « s’attend à ce que l’on rende pleinement compte » des meurtres de travailleurs humanitaires dans la bande de Ghaza, selon ce qu’a rapporté Reuters. Les dirigeants occidentaux (de Pologne, de Royaume Uni, du Canada, des Etats-Unis) dont les ressortissants membres de WCK ont été tués, oseront-ils demander des comptes à l’entité sioniste, instrument de l’OTAN à laquelle ces pays appartiennent ? Oseront-ils condamner ce crime ? Oseront-ils poursuivre en justice les criminels Netanyahou et ses complices pour ce crime qui a frappé les ressortissants de ces pays occidentaux? L’Algérie a vu juste, en appelant quelques jours après l’agression génocidaire contre les Palestiniens à lancer des poursuites judiciaires contre l’occupant sioniste, qui révèle, devant le monde entier, sa nature fasciste et la confirme depuis près de sept mois. Par ailleurs, plus de 170 dounams de terres ont été spoliées par l’occupation sioniste dans la zone arabe d’Al-Ta’amra, à l’est de Betlehem, au profit de ses plans expansionnistes, a rapporté l’agence palestinienne de presse, Wafa. Il s’agit de la troisième sous les mêmes prétextes depuis le début de cette année, portant à 11 000 dounams de terres, la superficie totale spoliées par l’occupation au niveau des gouvernorats d’Al-Qods occupée, Naplouse et Betlehem.
L’aveuglement
Les dirigeants sionistes sont aveuglés par la rage après la défaite cuisante du 7 octobre et, plus récemment, par la percée du drone de la résistance palestinienne jusqu’à Oum Rechrach (port d’Eilat, au sud de la Palestine occupée) et son impact sur une installation militaire sioniste. En violation du droit international et des conventions diplomatiques, l’armée sioniste a attaqué la section consulaire de l’ambassade iranienne à Damas, dans laquelle se trouvaient des conseillers iraniens officiels chargés de la lutte anti terroriste. Le président iranien Ebrahim Raïssi a affirmé mardi que les frappes de l’armée sioniste ayant tué lundi soir sept membres des Gardiens de la révolution à Damas « ne resteraient pas sans réponse ». « Jour après jour, nous assistons au renforcement du front de résistance, au dégoût et à la haine des nations libres contre la nature illégitime » de l’entité sioniste, « et ce crime lâche ne restera pas sans réponse », a dit le président iranien, dans un communiqué. La Résistance islamique en Irak a annoncé hier à l’aube avoir ciblé la base aérienne sioniste « Tel Nof » en Palestine occupée, soulignant que l’opération avait été menée par drone.
M’hamed Rebah
