Accueil À LA UNE GHAZA : Des familles décimées au 344e jour du génocide sioniste

GHAZA : Des familles décimées au 344e jour du génocide sioniste

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L’agression contre la bande de Ghaza entre dans son 344e jour, marquée par des bombardements incessants des forces d’occupation, utilisant roquettes et artillerie dans plusieurs régions, causant la mort et blessant des dizaines de civils, dont des femmes et des enfants, depuis l’aube d’hier.
Au cours des dernières 24 heures, l’occupation a perpétré quatre massacres contre des familles dans la bande de Ghaza, faisant 64 martyrs et 155 blessés. D’après notre correspondant, les équipes de secours ont extrait les corps de neuf martyrs, dont quatre enfants et trois femmes, suite à un bombardement de la maison de la famille Bustan, située près de l’école Shuja’iyah, dans le quartier de Tuffah à l’est de la ville de Ghaza. Par ailleurs, sept Palestiniens ont été martyrisés lors d’un raid aérien israélien ayant ciblé une école accueillant des déplacés au nord-ouest de Ghaza, selon des sources locales. Celles-ci rapportent également que cinq civils ont été tués, et plusieurs autres blessés, suite à un bombardement dans une zone proche d’une école au même endroit. Les forces d’occupation ont également bombardé une station de carburant à l’ouest de la ville, et l’artillerie a frappé à plusieurs reprises des zones à l’est de la clinique de l’UNRWA ainsi que des secteurs proches de la rue Abu Jalal, dans le camp de Maghazi, au centre de la bande de Ghaza. Trois civils ont été tués, et d’autres blessés, lors du bombardement d’une tente abritant des déplacés dans la zone de Muwasi, à l’ouest de Khan Younès. De plus, un citoyen de la famille Al-Amrani a été tué lorsque sa maison, située dans la rue Mantar à l’est de Shuja’iyah, a été visée, blessant aussi des voisins. Un autre raid aérien a ciblé une maison de la famille Maqadma dans la région de Falouja, au camp de Jabalia, sans faire de victimes. Au centre de la bande de Ghaza, un bombardement intense a touché le nord-ouest de Nusseïrat, tandis que des tirs d’artillerie ont visé le nord-est du camp Breïj. Les sources médicales annoncent que le nombre total de martyrs dans la bande de Ghaza atteint désormais 41 182, majoritairement des femmes et des enfants, depuis le début de l’agression génocidaire israélienne le 7 octobre dernier. Le nombre de blessés s’élève à 95 280, avec des milliers de victimes encore piégées sous les décombres, auxquelles les équipes de secours ne peuvent toujours pas accéder.

L’entité sioniste manipule la vérité pour échapper à la justice
Face aux condamnations internationales croissantes, l’entité sioniste tente de détourner l’attention en affirmant que les factions palestiniennes utilisent les civils comme boucliers humains, ce qui entraînerait des pertes tragiques parmi eux. Cet argument, régulièrement avancé par l’entité sioniste lorsqu’elle est sous pression, vise à échapper aux appels répétés à mettre fin à son impunité et à traduire en justice les responsables de ces crimes devant des instances compétentes. Le porte-parole du Secrétaire général des Nations unies a publié un communiqué condamnant l’assassinat d’innocents et réclamant une enquête indépendante et approfondie pour garantir que les responsables soient jugés. Il a également renouvelé l’appel du Secrétaire général à un cessez-le-feu immédiat. L’attaque contre une école de l’UNRWA abritant des déplacés dans le camp de Nusseïrat a porté à plus de 220 le nombre d’employés de l’agence onusienne tués depuis le début de l’agression sioniste contre le peuple palestinien. Jeudi, le Conseil de sécurité des Nations unies a examiné, à la demande de l’Algérie, les deux attaques aériennes menées mercredi par l’entité sioniste contre une école dans le camp de réfugiés de Nusseïrat à Ghaza, tuant 18 personnes, dont des femmes, des enfants et six employés de l’UNRWA. Cette demande algérienne intervient dans le cadre des nombreuses condamnations internationales, plusieurs pays et organisations ayant dénoncé cette attaque délibérée contre des centres d’hébergement. Ces actions constituent un crime de guerre selon le Droit international, étant donné que les infrastructures et le personnel humanitaire bénéficient d’une protection spéciale en vertu du Droit international humanitaire.

Les factions palestiniennes unies intensifient leur résistance face à l’agression sioniste
À Ghaza, comme en Cisjordanie occupée, les factions palestiniennes se montrent solidaires et unies dans leur lutte légitime contre l’occupant sioniste. Hier, les résistants palestiniens ont confronté les forces israéliennes qui envahissaient plusieurs zones et localités de la Cisjordanie. Les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, le bras armé du Fatah, ont annoncé avoir échangé des tirs et utilisé des dispositifs explosifs contre les forces d’occupation lors de leur incursion dans le camp de réfugiés d’Al-Aïn à Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie. Dans le même contexte, les Brigades d’El-Qods à Naplouse ont rapporté que leurs combattants ont résisté à l’invasion israélienne du camp de réfugiés d’Al-Aïn, utilisant des engins explosifs préalablement préparés pour cibler les mouvements militaires israéliens avec des résultats confirmés. Des sources locales palestiniennes ont indiqué que les véhicules militaires israéliens avaient envahi la ville par son entrée est, parcourant les rues et quartiers avant de se positionner au centre. Hier, le Club des Prisonniers palestiniens a révélé que le nombre d’arrestations en Cisjordanie depuis le début de l’agression génocidaire avait dépassé les 10 700 cas, sans compter les milliers d’arrestations dans la bande de Ghaza. Les sources ont également mentionné que des Palestiniens avaient affronté les forces d’occupation lors de confrontations où ces dernières ont utilisé des balles réelles et des gaz lacrymogènes, sans signaler de blessés ou d’arrestations. Les forces d’occupation ont également envahi la maison de la famille du suspect de l’attentat de Qadumim à Baqa Al-Hatab, dans le nord de la Cisjordanie. Les sources locales ont confirmé que les soldats israéliens ont perquisitionné plusieurs maisons dans la localité de Baqa Al-Hatab, avec des snipers positionnés sur les toits des maisons.

Tortures, famine et isolement : L’occupation sioniste continue ses crimes contre les détenus
Neuf Palestiniens détenus par l’armée d’occupation sioniste dans la bande de Ghaza ont révélé, hier, avoir été victimes de tortures et d’abus prolongés durant plusieurs mois avant leur libération. Ces prisonniers avaient été arrêtés lors de l’agression en cours des forces d’occupation sionistes contre la bande de Ghaza, débutée le 7 octobre dernier. Depuis cette date, plus de 10 700 citoyens ont été arrêtés en Cisjordanie occupée, y compris à El-Qods occupée, en plus de milliers de détenus originaires de Ghaza et des centaines de Palestiniens de 1948. Des institutions spécialisées ont recueilli des dizaines de témoignages révélant des crimes inédits commis contre les détenus, incluant la torture, la privation de nourriture, la négligence médicale, les disparitions forcées, ainsi que des conditions de détention inhumaines, un isolement prolongé et des mauvais traitements systématiques.

Un employé de l’UNRWA abattu, déjà 220 morts
Près d’un an après le début de l’agression barbare contre Ghaza, tout comme en Cisjordanie occupée, les employés de l’UNRWA sont devenus des cibles. L’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a annoncé vendredi la mort en martyr de l’un de ses employés, abattu par un sniper alors qu’il se trouvait sur le toit de sa maison, lors d’un raid sioniste dans le nord de la Cisjordanie occupée. Sofiane Jaber Abed Jawwad est tombé en martyr dans la nuit de jeudi à vendredi, dans le camp de réfugiés de Faraa, selon un communiqué de l’agence onusienne relayé par les médias. C’est la première fois qu’un employé de l’UNRWA est tué en Cisjordanie occupée depuis plus de dix ans. Abed Jawwad, un employé de voirie, était marié et père de cinq enfants. Il a été inhumé vendredi, d’après la même source. L’UNRWA a également indiqué que plus de 220 de ses employés ont été tués dans l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza depuis le début des attaques en octobre dernier.

Jusqu’à 18 000 enfants orphelins sans protection après 11 mois de guerre
Le coordinateur spécial adjoint de l’ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, Mohannad Hadi, a révélé que jusqu’à 18 000 enfants sont désormais orphelins et sans protection dans l’enclave palestinienne de Ghaza, dévastée par 11 mois d’agression sioniste. Lors d’une conférence de presse, tenue jeudi au Centre régional d’information des Nations unies pour l’Europe occidentale (UNRIC), à Bruxelles, Hadi a déclaré : « Entre 17 000 et 18 000 enfants non accompagnés, garçons et filles, errent dans les rues de Ghaza sans aucune protection, sans le soutien de leur famille. » Il a ajouté que des éléments de la vie quotidienne tels que « de l’eau potable, un simple café ou un petit-déjeuner » sont devenus des luxes inaccessibles pour la population de Ghaza après près d’une année de guerre.
Hadi a également exprimé l’immense désespoir ressenti par les habitants, qui vivent dans une incertitude constante, ne sachant pas « s’ils seront encore en vie à la fin de la journée. » Le responsable onusien s’est rendu à Bruxelles pour plaider en faveur de la population palestinienne et obtenir un soutien politique et financier des États membres de l’Union européenne (UE). Il a souligné que l’ONU a besoin de ce soutien pour continuer son travail humanitaire : « Nous sommes l’espoir des habitants de Ghaza », a-t-il affirmé. Hadi a cependant estimé qu’il reste encore de l’espoir, citant comme exemple la récente campagne de vaccination contre la poliomyélite, rendue possible par des cessez-le-feu localisés. En ce qui concerne la Cisjordanie occupée, il a décrit la situation comme une « cocotte-minute vieille de plus d’un demi-siècle », avertissant que si elle explose, la situation pourrait y être pire qu’à Ghaza.

10 civils palestiniens, y compris des anciens prisonniers, arrêtés en Cisjordanie
Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté 10 civils palestiniens en Cisjordanie occupée, parmi lesquels se trouvent des anciens prisonniers. Selon un communiqué de la Commission chargée des affaires des prisonniers et ex-prisonniers ainsi que du Club du prisonnier, ces arrestations ont eu lieu dans les villes de Naplouse, Ramallah, Tulkarem et El-Khalil. Il est également à noter que pendant l’agression de deux jours contre la province de Tubas, les forces d’occupation ont arrêté 25 citoyens, dont certains ont été relâchés par la suite. Par ailleurs, des enquêtes sont en cours sur les arrestations effectuées dans différentes zones. Depuis le début de la guerre de génocide et de l’agression massive contre les Palestiniens, plus de 10 700 citoyens de Cisjordanie, y compris d’El-Qods, ont été arrêtés par les forces d’occupation.
M. Seghilani

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