Le ministre des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique, Karim Hasni, a fait état, jeudi à Blida, d’une étude en cours sur la possibilité d’étendre, à l’avenir, l’activité de la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL) liée à la gestion de l’eau potable dans la capitale et Tipasa pour inclure d’autres wilayas.
Dans une déclaration à la presse au terme de sa visite de travail et d’inspection effectuée à Blida, M. Hasni a affirmé que son secteur procédait à une étude pour étendre, à l’avenir, l’activité de SEAAL, filiale de l’Algérienne des eaux (ADE) qui assure la gestion de la distribution de l’eau potable au niveau d’Alger et de Tipasa, « à d’autres wilayas à l’ouest telles que Blida, Aïn Defla et Médéa ». Le déficit qu’enregistre actuellement l’ADE en matière de gestion de l’eau potable au niveau de certaines wilayas est lié au volet structurel notamment le système tarifaire qui est le même depuis 1985, a expliqué le ministre. Évoquant la stratégie de son secteur pour assurer l’eau potable au citoyen dans l’ensemble des wilayas du pays pendant la saison estivale, M. Hasni a rappelé « les mesures prises au préalable pour garantir l’approvisionnement des citoyens en eau potable », assurant que « le volume des eaux mobilisées sera revu à la hausse ». Le taux de remplissage des barrages (44%) et l’activité des 11 stations de dessalement au niveau national ont permis de créer un équilibre entre les wilayas, a-t-il fait constater, ajoutant que cela « est à même d’améliorer l’opération d’approvisionnement en eau potable par rapport à l’année dernière ». Dans ce sillage, le ministre a rappelé que « la wilaya Oran où le niveau des barrages a considérablement baissé l’été dernier, a pu assurer l’approvisionnement en eau potable à ses citoyens grâce à sept (7) stations de dessalement ».
R. E.