Le ministère de la Santé palestinien a annoncé une nouvelle hausse tragique du nombre de martyrs et de blessés dans la bande de Ghaza en raison de l’agression israélienne continue. Depuis l’aube de ce samedi, huit Palestiniens ont été tués lors de frappes israéliennes sporadiques sur la région.
Ces frappes ont ciblé plusieurs zones de la bande de Ghaza, notamment des bâtiments résidentiels à l’ouest de la ville de Rafah, dans le cadre de l’opération militaire israélienne en cours depuis le 23 mars. L’armée d’occupation israélienne a intensifié ses attaques, menant des raids aériens sur des bâtiments civils et des infrastructures essentielles. Parmi les victimes les plus récentes, deux Palestiniens ont été tués lors d’un bombardement israélien ciblant un rassemblement de civils dans le quartier de Shujaiya, à l’est de la ville de Ghaza. Une autre victime a été tuée et plusieurs autres blessées lors d’une frappe qui a ciblé une maison dans la région de Mirage, au nord-est de la ville de Rafah, dans le sud du territoire. Les attaques israéliennes ont également visé des installations humanitaires, telles que des tentes de distribution de nourriture à Khan Younès, dans le sud de la bande de Ghaza, tuant trois Palestiniens et blessant plusieurs autres. Le même jour, un autre bombardement a visé une maison dans le centre de la ville, faisant une victime et plusieurs blessés. Des frappes ont également été menées dans le quartier de Shujaiya et dans la région de Khan Younès, causant des incendies et des destructions massives. Les conditions de vie des Palestiniens se détériorent rapidement avec l’intensification de ces attaques. En dépit de l’ampleur des destructions, les équipes de secours et les services médicaux palestiniens peinent à atteindre les zones les plus touchées en raison des bombardements israéliens incessants et des conditions sécuritaires précaires. Selon les informations récentes du ministère de la Santé de Ghaza, le nombre total de martyrs palestiniens depuis le début de l’agression israélienne le 7 octobre 2023 a atteint 50 669, avec plus de 115 000 blessés, dont une grande majorité de femmes et d’enfants. La situation à Ghaza est exacerbée par un blocus israélien de longue date, qui empêche l’acheminement d’aide humanitaire essentielle, malgré les appels incessants de la communauté internationale pour lever ce blocus. Les témoins sur le terrain font état de scènes de souffrance extrême et de déplacements massifs de civils, cherchant désespérément à fuir les zones de conflit. Le ministère de la Santé a également rapporté qu’un grand nombre de victimes sont toujours coincées sous les décombres ou dans les rues, et que les équipes de secours et les ambulances ne peuvent pas les atteindre en raison des frappes israéliennes continues. Ces victimes sont laissées sans aide, ce qui alimente encore davantage la tragédie humanitaire. Dans ce contexte de violence intense et de répression brutale, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a révélé que près de 1,9 million de Palestiniens ont été déplacés à l’intérieur de la bande de Ghaza, dont des dizaines de milliers d’enfants, depuis le début du conflit. Ce déplacement massif a été exacerbé par l’effondrement d’un cessez-le-feu entre Israël et le mouvement Hamas en mars 2025, entraînant une nouvelle vague de déplacements forcés entre le 18 et le 23 mars. L’agression israélienne a également été marquée par des attaques ciblant les équipes de secours et de défense civile. Le 23 mars 2025, un groupe de médecins et de secouristes palestiniens a été tué lors d’une frappe israélienne alors qu’ils accomplissaient des missions humanitaires dans le quartier de Tel Sultan, dans la ville de Rafah, au sud de Ghaza. Ces attaques ont été largement condamnées par les organisations de défense des droits de l’homme, qui appellent à une protection immédiate des civils et des travailleurs humanitaires. Alors que la situation à Ghaza se détériore rapidement, les appels à un cessez-le-feu immédiat et à une intervention internationale pour mettre fin à la violence se multiplient, mais Israël, avec le soutien des États-Unis, semble poursuivre sa politique de dévastation et de terreur, ignorant les critiques internationales.
M. Seghilani
