La commune de Saharidj, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Bouira, dans la daïra de M’chedallah, a accueilli, durant la matinée de jeudi, plusieurs centaines de gardes communaux, des éléments des groupes d’autodéfense et des Patriotes, venus des quatre coins du pays. Ces centaines d’hommes ‘’debout’’ qui ont défendu, durant les années de braise, la République, en faisant face au terrorisme islamiste, ont choisi cette date historique du 20-Août pour dénoncer les sorties répétitives et provocatrices de l’un des chefs terroristes et concepteurs de l’organisation criminelle, l’Armée islamique du salut (AIS), en l’occurrence Madani Mezrag. Cet ex-chef terroriste avait, pour rappel, en plus à ses nombreuses sorties médiatiques, organisé une université d’été dans un maquis de la wilaya de Mostaganem, cette université d’été de Madani Mezrag n’est pas la première du genre, une autre a été organisée, l’année dernière, dans les maquis de la wilaya de Jijel. Les hôtes de la commune de Saharidj n’ont pas choisi cette région par hasard, pour dénoncer les agissements et ce qu’ils qualifient de provocation de cet ex-terroriste, car cette commune a vu la naissance du premier groupe de la Garde communale. Ce groupe, appelé les G44, a été mis sur pied, suite à une incursion terroriste, perpétrée au mois de décembre de l’année 1994, au chef-lieu communal, par un important groupe de sanguinaires, dirigé par le sinistrement célèbre émir de la région, Hacène Taïb. Ce sanguinaire sera abattu, quelques années plus tard, par les forces de l’Armée nationale populaire dans la commune d’El-Adjiba, relevant de la daïra de Bechloul, à l’Est de Bouira. Les invités de la commune de Saharidj ont organisé cet important rassemblement devant la stèle érigée à la mémoire des victimes du terrorisme, au chef-lieu communal de Saharidj. C’est à partir de cet endroit, fort significatif, que les centaines de valeureux défendeurs de la République durant les années de braise, alors que les sanguinaires islamistes ne jurer que de la mettre à genou, ont dénoncé les agissements de Madani Mezrag, et appellent les services concernés à intervenir pour… ’’le freiner’’. Le porte-parole du Mouvement pour la cause des gardes communaux et la lutte contre le terrorisme, Aliouat Lahlou en l’occurrence, n’a pas mâché ses mots, lors de son intervention. En s’adressant à une foule nombreuse, qui l’écoutait attentivement, ce dernier après avoir appeler toutes les forces démocratiques à se mobiliser contre les dérives de l’ex-dirigeant de l’organisation criminelle l’AIS, dira que la menace terroriste plane toujours sur notre pays. La preuve est le retour des actes terroristes qui se signalent dans plusieurs wilayas du pays, à l’image de Bouira, Skikda, Aïn-Defla et Batna, dira-t-il encore. L’orateur termine son intervention par dire que le regain des actes criminels, dans ces régions, est dû, essentiellement, à la dissolution du corps de la Garde communale.
Omar Soualah