L’entité sioniste a besoin d’avions, de bombes guidées et de missiles pour tuer des femmes et des enfants palestiniens dans des massacres quotidiens et mener ainsi sa guerre génocidaire contre Ghaza.
Récemment, mi-juin 2024,19 organisations, associations et syndicats, dont la Fédération internationale des droits de l’Homme, ont publié un rapport pour dénoncer des institutions financières européennes qui ont fourni 36,1 milliards d’euros sous forme de prêts et de subventions. ainsi que 26 milliards d’euros sous forme d’actions et d’obligations dans des sociétés vendant des armes à l’entité sioniste, au plus fort de son agression contre le peuple palestinien à Ghaza et en Cisjordanie, ce qui est considéré comme « facilitant de graves violations du droit international humanitaire ». Le 20 juin dernier, c’est un groupe d’experts des Nations unies qui ont appelé les États et les entreprises à mettre fin immédiatement aux transferts d’armes vers l’entité sioniste, sous peine d’être tenus pour responsables des violations des droits de l’homme. Les experts ont pointé plusieurs fabricants d’armes – notamment BAE Systems, Boeing, Caterpillar, General Dynamics, Lockheed Martin, Northrop Grumman, Oshkosh, Rheinmetall AG, Rolls-Royce Power Systems, RTX et ThyssenKrupp, auxquels ils demandent un arrêt des transferts. Cela doit inclure, selon eux, les transferts indirects par le biais de pays intermédiaires qui pourraient en fin de compte, être utilisés par les forces sionistes, notamment dans le cadre des attaques en cours contre Ghaza. Les institutions financières qui investissent dans ces entreprises d’armement sont également appelées à rendre des comptes. Des investisseurs tels que Alfried Krupp von Bohlen und Halbach-Stiftung, Amundi Asset Management, Bank of America, BlackRock, Capital Group, Causeway Capital Management, Citigroup, Fidelity Management & Research, INVESCO Ltd, JP Morgan Chase, Harris Associates, Morgan Stanley, Norges Bank Investment Management, Newport Group, Raven’swing Asset Management, State Farm Mutual Automobile Insurance, State Street Corporation, Union Investment Privatfonds, The Vanguard Group, Wellington et Wells Fargo & Company, sont interpellés par ce groupe d’experts. On sait que les États-Unis sont de loin le principal fournisseur d’armes à l’entité sioniste. Le site du journal The Nation a publié un rapport (11 juillet 2024) sur les entreprises américaines qui ont profité de l’agression sioniste pour augmenter leurs profits, grâce à une aide militaire américaine supplémentaire ou d’urgence qui s’est élevée à 12,5 milliards de dollars entre octobre 2023 et fin mai 2024. Il y a quelques jours, le journal américain « The New York Times » a indiqué que le nombre total de livraisons d’armes et de munitions par les États-Unis à l’entité sioniste, depuis le 7 octobre 2023, s’élevait à « plus de 20 000 bombes non guidées, environ 2 600 bombes guidées » et 3 000 missiles de précision, en plus des avions, des munitions et des défenses aérienne ». Entre 2019 et 2023, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), les États-Unis ont représenté 69 % des importations d’armes de l’entité sioniste. Dès le début de l’agression génocidaire contre Ghaza, le président Joe Biden a déclaré que les États-Unis « renforçaient leur assistance militaire » à l’entité sioniste. L’entité sioniste abrite également un vaste dépôt d’armes américain créé en 1984 pour prépositionner des fournitures pour ses troupes en cas de conflit régional, ainsi que pour lui permettre d’accéder rapidement à des armes en cas d’urgence. Des munitions stockées dans le dépôt ont été fournies à l’entité sioniste depuis le début de son agression contre Ghaza. Entre 2019 et 2023, toujours selon le SIPRI, l’Allemagne a été le deuxième plus grand exportateur d’armes vers l’entité sioniste, avec 30 % des importations. Les composants pour les systèmes de défense aérienne et les équipements de communication ont représenté la majeure partie des ventes allemandes à l’entité sioniste, selon l’agence de presse DPA.
M’hamed Rebah
