Le ministre d’Etat, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, à la tête d’une délégation des cadres du secteur, participe, du 22 au 23 octobre courant, à Doha, capitale du Qatar, à la 27e réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF). C’est ce qu’a indiqué hier un communiqué ministériel.
Cette réunion sera présidée par le ministre du Pétrole et du Gaz de la Libye, Khalifa Rajab Abdulsadek, président de la session actuelle du Forum. Participeront à cet événement, des ministres concernés par le secteur de l’énergie des États membres et observateurs, ainsi que des représentants d’organisations et d’institutions internationales concernées par les questions énergétiques. Selon la même source, cette réunion sera consacrée à l’analyse de l’évolution des marchés mondiaux du gaz et à l’exploration de leurs perspectives à court, moyen et long termes. Elle permettra également, précise le ministère, d’explorer les moyens d’assurer leur stabilité, de renforcer la sécurité d’approvisionnement et d’équilibrer l’offre et la demande, dans l’intérêt des pays producteurs et consommateurs, outre le fait qu’elle portera sur les moyens de renforcer la coopération et la coordination entre les États membres, en plus de discuter d’un certain nombre de questions organisationnelles et administratives liées à la gestion du Forum et au développement de ses performances institutionnelles.
Cette réunion offre l’occasion d’échanger des points de vue et de renforcer la coordination entre les États membres sur les défis auxquels est confrontée l’industrie du gaz naturel face aux transformations géopolitiques et énergétiques mondiales. Elle souligne également le rôle essentiel du gaz naturel en tant que source d’énergie propre et fiable, et en tant qu’élément clé de la transition énergétique et du développement durable. Lors de cet événement, révèle la même source, Arkab menera une série de rencontres bilatérales avec ses homologues des pays participants pour discuter des perspectives de renforcement de la coopération et du partenariat dans les domaines des hydrocarbures et des mines, et d’échange d’expertise et de technologies modernes dans l’industrie pétrolière et gazière.
Il convient de noter que le GECF a été créé en 2001 comme cadre de consultation et de coordination entre les pays producteurs et exportateurs de gaz, avant de se transformer en une organisation intergouvernementale dont le siège est à Doha en 2008. Le forum comprend actuellement 20 pays membres. Ensemble, ces pays représentent environ 69 % des réserves mondiales prouvées de gaz naturel, 40 % de la production commercialisée et 51 % des exportations de gaz naturel liquéfié, faisant du GECF une plateforme clé pour le dialogue mondial sur l’avenir de l’énergie, la promotion de l’équité dans l’exploitation des ressources naturelles et le soutien au développement durable.
Enfin, souligne-t-on, le GECF vise à renforcer la coopération entre les États membres, à échanger des expertises et à défendre les intérêts communs des pays producteurs de gaz naturel, ainsi qu’à promouvoir le dialogue avec les pays consommateurs pour assurer la stabilité et la sécurité des marchés mondiaux du gaz.
F. G.
