Après 18 jours de durs combats, l’heure de vérité sonne pour la sélection algérienne A’ qui affrontera aujourd’hui (16h00, heure algérienne) son homologue tunisienne en finale de la coupe arabe FIFA, que certains ont surnommé le Mondialito arabe.
Au-delà de l’enjeu financier de la rencontre, puisque le vainqueur aura à percevoir la bagatelle somme de 5 millions de dollars, c’est surtout une question de suprématie que les deux voisins vont se disputer pour l’occasion.
Tout le monde s’accorde à dire que les Verts vont enchainer leur quatrième finale dans cette compétition. L’entraineur nationale, Madjid Bougherra, avait d’ailleurs tout à fait raison de déclarer, à l’issue du match du dernier carré contre la sélection du pays organisateur, le Qatar, que l’équipe algérienne a été la seule à avoir croisé le fer sur son chemin vers la finale à des gros bras du tournoi.
Cela n’a fait que renforcer la confiance des joueurs en eux-mêmes, tout en imposant le respect à tous ceux qui suivent de près ou de loin ce magnifique tournoi arabe, qui a tenu toutes ses promesses avant une année de la tenue ,dans les mêmes lieux, du Mondial-2022.
Néanmoins, face à la Tunisie, la bataille sera encore rude. Pour ceux qui ne le savent pas aussi, l’Algérie n’a plus battu les Aigles de Carthage en match officiel depuis 1987.
Il est vrai aussi que les Fennecs restent sur deux victoires contre leur adversaire du jour, en amical, dont la dernière en date en mars dernier à Tunis même.
Ce détail devrait constituer un ascendant psychologique pour les camarades de l’excellent Youcef Belaïli qui sera dans un duel à distance avec l’autre Youcef de la Tunisie, en l’occurrence Youcef Msakni sur lequel tous les espoirs des Tunisiens sont placés.
En évoquant justement Msakni, la défense algérienne devra le surveiller comme lait sur le feu. Le joueur qui évolue dans le championnat de Qatar a souvent été décisif contre l’Algérie, comme ce fut le cas lors de la CAN-2013 et celle de 2017, au cours desquelles il était à chaque fois buteur contre l’Algérie.
Mais tout cela n’est pas fait pour décourager les protégés de Bougherra qui, malgré la fatigue qui a eu raison d’eux au fil des matchs, ils ne sont pas du tout prêts à lâcher en ce moment précis.
Voilà qui devrait rassurer le peuple algérien dont les yeux seront braqués vers la capitale qatarie priant pour que leur équipe lui procure à nouveau la joie en décrochant un deuxième trophée à l’échelle internationale en l’espace de moins de trois années.
Hakim S.
