La sélection algérienne des moins de 20 ans a réussi, en l’espace de deux semaines seulement, de faire parler d’elle grâce notamment à ses performances en coupe arabe des nations au moment où personne ne donnait cher de sa peau avant le début de cette épreuve.
L’équipe entraînée par Mohamed Lacet a rendez-vous aujourd’hui avec l’histoire, en ce sens qu’elle aura à défier son homologue d’Arabie saoudite en finale.
Revigorés par leurs deux brillantes qualifications dans les derbies maghrébins contre le Maroc en quarts de finale et la Tunisie en demi-finales, les camarades du bourreau des Aigles de Carthage, Omar Rafik, auteur des deux buts du précédent match, vont tenter d’achever le boulot face à des Saoudiens qui ont réussi à évincer au cours du dernier carré la sélection du pays hôte l’Egypte.
Pour le directeur technique national, Ameur Chafik, qui se trouve avec la délégation algérienne au Caire, nos jeunes sont animés d’un grand désir pour revenir avec le trophée. Ils souhaitent d’ailleurs refaire le même coup de leurs aînés conduits par Djamel Belmadi qui avaient réussi à décrocher le trophée africain des mêmes terres égyptiennes il y a de cela deux années.
Et même s’il reconnaît que la mission des poulains de Lacet ne sera pas facile contre une bonne équipe saoudienne, Ameur Chafik se dit «optimiste» sur le potentiel des Verts auxquels il prédit un avenir radieux, même s’il avoue que leur parcours dans cette compétition l’a surpris au plus haut point pour des raisons objectives.
«N’oubliez pas que cette équipe n’a pas bénéficié d’une préparation adéquate en raison de la crise sanitaire qui nous a même empêché d’organiser des championnats dédiés aux jeunes catégories. Avec quelques séances d’entrainement ensemble, les joueurs ont réussi un véritable exploit, et ce, quel que soit le résultat de la finale. Ils ont profité de leurs premiers matchs pour monter en puissance et atteindre ainsi le dernier stade de l’épreuve. Cela dit, je suis persuadé que cette équipe aurait pu être encore meilleure si elle avait bénéficié de tous les joueurs ciblés et qui ont déclaré forfait à cause de leurs examens du baccalauréat», a-t-il encore dit.
Pour cette finale contre l’Arabie saoudite, les Algériens craignent que quelque chose se trame dans les coulisses visant à les priver du titre. Sinon, comment expliquer le fait que l’Union arabe de football ait décidé de reprogrammer la finale dans un autre stade que le Cairo Stadium, qui était initialement prévu pour abriter le rendez-vous, tout en avançant à 16h00 son coup d’envoi. Un horaire qui n’arrange pas les affaires de nos joueurs qui vont souffrir de la chaleur suffocante, comme ce fut le cas face au Niger lors de la phase des poules.
Hakim S.