Le long métrage de fiction algérien «Abou Leila» du réalisateur Amine Sidi Boumediene a reçu, récemment, le prix «Gérard Frot-Coutaz» du festival «Entrevues» de Belfort (France), a-t-on appris auprès de l’équipe du film.
Le prix «Gérard Frot-Coutaz» récompense le meilleur premier film de fiction sorti en salle en 2020.Coproduction algéro-franco-qatarie de 140 mn, «Abou Leïla» revient sur les évènements tragiques des années 1990, à travers l’histoire des jeunes Samir jouée par Slimane Benouari et Lotfi campé par Lyes Salem qui traquent dans le désert algérien, Abou Leïla, un dangereux terroriste.
«Abou Leila» explore l’important impact sur la société de la violence et des traumatismes qui y sont liés.
Programmé 72e Festival de Cannes, en mai 2019, dans la section «Semaine de la critique», «Abou Leïla» est le premier long métrage de Amine Sidi Boumediene, après ses deux courts métrages, «Demain Alger?» et «El Djazira». Ce film avait également été projeté dans des festivals en Bosnie Herzégovine, en Tunisie, en Belgique, en Italie ou encore en Egypte.
L’acteur et réalisateur algérien Lyes Salem avait décroché le Prix du meilleur acteur pour son rôle dans ce film, lors des 30e Journées cinématographiques de Carthage en Tunisie en 2019.