La 12e édition du Festival local de la musique et chanson soufies, tenue, quatre jours durant à la maison de la culture Mohamed Lamine-Lamoudi d’El-Oued, a pris fin la nuit du lundi à mardi par une cérémonie de remise des prix aux meilleures voix cantatrices.
La vedette de la chanson soufie Mosâab Zouari, s’est vue décerner le premier prix « Ardjoun d’Or » de cette édition pour sa meilleure reproduction du morceau « Rabbani Trebak Ya souf », du patrimoine lyrique de la région, que le jury lui augure d’un avenir artistique prometteur pour la chanson soufie en termes de paroles, mélodie, interprétation et musique. Le deuxième prix « Ardjoun d’Argent » a été remis au chanteur Nâamane Kenioua qui a égayé le public, notamment mélomane, d’une performance artistique chantant « Ya Samia » du terroir local, alors que le 3e prix « Ardjoun de Bronze » est revenu à la jeune vedette de la chanson soufie Rania Sellami pour son titre chantant la nostalgie et l’amour de la patrie. Le prix du petit artiste a été remis équitablement aux garçons Raed Mansour et Ali Kahmane, tandis que le prix du meilleur joueur de la Zorna est décroché par l’artiste Moad Djorni, le prix du meilleur claviériste est décerné Abdelmalek Khalef. Le prix du meilleur créateur de contenu, un des quatre prix retenus au programme de ce Festival, a été attribué au journaliste Sadek Salem. Cette manifestation culturelle (24-27 octobre) a permis aux participants, notamment artistes, de prendre part à une journée d’étude dédiée à la vulgarisation du statut de l’artiste animée par des membres du Conseil national des arts et des lettres, en sus d’un Master-class en arrangement musical encadré par le maestro Aïssa Moulay, et d’une communication sur la chanson soufie entre folklore et enregistrement numérique. Placée cette année sous le signe « la chanson soufie, mémoire de l’identité nationale », cette manifestation a été supervisée d’un jury composée de figures artistiques et de musicologues.
