Le premier festival national du court métrage universitaire s’est ouvert lundi à la bibliothèque centrale de l’université Abdelhamid-Ibn-Badis de Mostaganem, avec 25 productions en lice.
Cette rencontre, qui constitue un espace de dialogue et d’échanges culturels entre académiciens et artistes, « vise à faire découvrir le court métrage universitaire et donner aux étudiants créatifs l’opportunité de présenter leurs œuvres », a indiqué, dans son allocution d’ouverture, le doyen de la faculté des Lettres arabes et arts, Djillali Benyachou. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la projection d’un reportage réalisé par un étudiant de l’université de Mostaganem, Ahmed Guezim, en hommage au regretté cinéaste et moudjahid Amar Laskri (1942-2015) qui a laissé un riche répertoire cinématographique renfermant, entre autres, les œuvres « Patrouille à l’Est », « Portes du silence » et « Fleur de lotus ». Il a obtenu plusieurs prix lors de festivals internationaux dont celui de Carthage (Tunisie) et du Fespaco de Ouagadougou (Burkina Faso). Un spectacle musical a été également animé à cette occasion par des étudiants, de même que des expositions d’arts plastiques réalisés par des étudiants du département des arts de l’université de Mostaganem. La compétition débutera le soir avec la projection de 12 courts métrages. Un jury a été constitué pour évaluer les films en lice, composé de l’universitaire Lahcen Laib (président), du comédien et dramaturge Mohamed Yebdri et du cinéaste Mahfoud Mahi. Les œuvres en compétition disputeront plusieurs distinctions, celles de la meilleure œuvre, de la meilleure idée, du meilleur scénario, du meilleur montage, du meilleur tournage et du prix spécial du jury. Parallèlement à la projection des œuvres en lice, une série de communications est programmée abordant l’histoire du cinéma algérien et ses spécificités, l’écriture d’un scénario réussi de court métrage, la contribution du documentaire dans le cinéma, l’analyse sémiologique du film et le montage créatif. Une table ronde est prévue aussi sur le rôle de la critique cinématographique et le court métrage, de même que deux ateliers de formation en montage et découpage technique au profit d’une cinquantaine d’étudiants, en plus de la tenue de deux expositions de livres et de photos. Ce festival est initié, trois jours durant, par le département des arts et spectacles de la faculté des Lettres arabes et arts de l’université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem, avec la participation de six établissements universitaires et l’Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l’audiovisuel (ISMAS) d’Alger.