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Fédération internationale anti-corruption sportive : Mourad Mazar nouveau président

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L’Algérien Mourad Mazar a été élu à la tête de la Fédération internationale anti-corruption sportive (FIACS), à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire tenue vendredi, à Genève (Suisse). Soutenu par la majorité des membres, notamment le président sortant, Mourad Mazar, 53 ans, a obtenu 31 voix, battant ainsi le Portugais Jose Martinez qui a obtenu 8 voix lors du congrès de la FIACS. Cette assemblée générale extraordinaire s’est également soldée par l’adoption des propositions du nouveau président concernant le mode de désignation des nouveaux membres du bureau exécutif, l’installation d’une commission ad hoc qui sera chargée de préparer les nouveaux statuts, ainsi que le nouveau règlement intérieur et l’installation du siège social de la FIACS dans la même ville qui abrite le siège international d’Interpol, à savoir Lyon (France). Avant la clôture des travaux du congrès, les membres de l’assemblée générale de la FIACS ont rendu un vibrant hommage à tous ceux et celles qui contribuent depuis des années à la protection du sport, notamment les organisations internationales à leur tête Interpol (Organisation internationale de police criminelle). Après plusieurs années passées au sein de différents clubs de football de la région lyonnaise (France) comme cadre sportif, Mourad Mazar devient président du Conseil national des footballeurs professionnels algériens en 1993. Il intègre le Syndicat international des footballeurs professionnels (FIFPRO) en 1997 et préside l’Union africaine des footballeurs (UAF) depuis 2000. Après une saison à la tête du CS Constantine (2008-2009), Mourad Mazar se lance dans le combat contre la corruption sportive avec différentes organisations internationales. Pour se consacrer pleinement à sa nouvelle mission comme patron de la FIACS, Mazar a annoncé sa décision de démissionner, lundi, de la présidence de l’UAF.

Syrie : l’opération US n’a abouti qu’à renforcer daech, selon le Kremin
«L’opération américaine en Syrie a mené à l’élargissement des territoires sous contrôle de l’EI (daech :ndlr) » a déclaré le porte-parole du chef de l’état russe Dmitri Peskov lors d’un entretien. Selon lui, seules les forces aériennes russes ont pu bouleverser la situation. Dmitri Peskov a également fait remarquer, dans un entretien pour l’émission « Vesti v subbotou », que plusieurs pays avaient commencé à se rendre compte de « la contre-productivité de la  position de pression » concernant le départ de Bachar el-Assad du poste de président syrien. « Certains pays commencent à comprendre la réalité. Ils abandonnent cette position, vous savez, la pression : que Bachar el-Assad parte d’abord, puis nous réfléchirons à ce que nous ferons, et cette position est irréaliste » a-t-il estimé. Et de rebondir, en affirmant qu’ « actuellement, alors que la majorité du territoire syrien est sous contrôle de l’EI (daech : ndlr), du Front al-Nosra et d’autres organisations terroristes, il serait irréaliste de mener des élections » a déclaré le responsable russe, ajoutant que «  les seules forces terrestres qui luttent contre le terrorisme sont les forces armées de la république arabe syrienne » a-t-il précisé.

10 journalistes assassinés depuis 2010 en enquêtant sur l’environnement
Dix journalistes ont été assassinés dans le monde depuis 2010 en enquêtant sur des problématiques environnementales, selon un rapport de Reporters sans frontières (RSF) publié vendredi. Quatre reporters spécialisés dans l’environnement ont été assassinés au Cambodge, deux en Inde, deux aux Philippines, un en Russie et un en Indonésie, selon RSF. « L’environnement est un sujet hautement sensible qui vaut trop souvent de sérieux ennuis à ceux qui lèvent le voile sur les pollutions où les dégradations en tout genre de la planète », souligne dans le rapport Christophe Deloire, secrétaire général de l’ONG. Les journalistes assassinés travaillaient sur des sujets tels que la déforestation, la pêche illégale, l’exploitation minière ou la corruption liée à des crimes environnementaux. Le cas de Hang Serei Oudom, un journaliste cambodgien « retrouvé mutilé à coups de hache dans le coffre de son véhicule » en 2012, est cité dans le rapport qui précise que « son dernier article mettait en cause un officier de l’armée, qui se serait livré à un trafic de bois en utilisant des véhicules militaires ». L’organisation fait également état de nombreuses agressions de reporters environnementaux en Amérique latine, dont six au Pérou, « lors de manifestations autour du projet de mine de cuivre à ciel ouvert de Tia Maria ». « Certains reporters ont été pris à partie par des habitants de la région d’Arequipa opposés au projet, qui jugeaient le traitement de leur média trop partisan ».

Plus de 110 000 migrants et réfugiés sont arrivés en Grèce depuis début novembre
Plus de 110 000 migrants et réfugiés sont arrivés en Grèce via la Méditerranée depuis début novembre, selon les chiffres publiés, vendredi, par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Habituellement, plusieurs milliers d’entre eux, en majorité des Syriens, partent chaque jour des côtes turques et débarquent sur les îles grecques de la mer Egée. Toutefois, seuls 155 sont arrivés dans la journée du 22 novembre et 336 le 23 novembre, selon l’OIM. Depuis, le flux a repris, avec 3.516 arrivées le 24 novembre et 5 140 le jour suivant. « D’après notre personnel en Turquie et en Grèce, il y avait une opération de formation des gardes-frontières » qui « pourrait avoir perturbé une partie du trafic », a déclaré un porte-parole de l’OIM, Joel Millman, lors d’un point de presse à Genève. « Cette baisse est due aux conditions météorologiques. Le temps s’est maintenant amélioré, et l’afflux a repris », a affirmé Nikos Toskas, ministre grec adjoint de l’Intérieur. Depuis le début de l’année, près de 875.000 migrants, pour l’essentiel des réfugiés syriens, ont pris la mer depuis les côtes turques pour rallier l’Europe. Près de 727 000 d’entre eux sont arrivés en Grèce, selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR). Les dirigeants européens et le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu doivent se réunir dimanche, à Bruxelles pour un sommet extraordinaire visant à « redynamiser » leurs relations et surtout à « freiner le flux migratoire » vers l’UE, confrontée à sa plus grave crise de réfugiés de ces dernières décennies.

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