Si le mercato ‘’printanier’’ clôturé dimanche passé a été ‘’sombre’’ en matière de transferts des joueurs, le mouvement des entraineurs a été très remarquable au point où pas moins de cinq clubs se trouvent actuellement sans coachs.
Une drôle de situation qui vient confirmer l’instabilité chronique régnant au niveau de ce corps et traduite par une valse sans précédent au cours de la phase aller. D’ailleurs, seuls le RCR, l’ESS gardent encore leurs entraineurs, contrairement aux 18 autres formations de l’élite qui ont tous opté pour des changements au niveau de leurs barres techniques respectives. Pis, certains clubs en sont à leur troisième coach de la saison.
Avant quelques encablures de l’entame de la phase retour, elles sont donc cinq clubs à la recherche d’un nouvel entraineur. Le plus étonnant dans cela, est que les deux représentants algériens en Ligue des champions, fraîchement qualifiés aux quarts de finale de cette prestigieuse compétition continentale interclubs, sont sans patron technique depuis quelques jours.
Drôle de situation tout simplement pour les deux formations algéroises qui s’apprêtent dans quelques semaines à jouer les deux rencontres des quarts de finale. Pourtant, tout le monde sait que la stabilité est un gage de réussite, ce que les responsables des deux clubs en question ne semblent pas convaincus par cette règle. On pense notamment au MCA qui s’apprête à accueillir son troisième entraineur de la saison, alors que l’on est qu’au milieu de chemin seulement. Les trois autres formations qui viennent de perdre leurs entraineurs sont, l’O Médéa, où Cherif Hadjar, auteur d’un travail remarquable depuis le début de l’exercice, a fini par craquer face aux interminables problèmes financiers de son club. Même cas de figure pour son collègue, Abdelkader Yaïche, le désormais ex-entraineur de l’ASAM et Fouad Bouali, dont le passage à la JSMS n’a finalement duré que l’espace de quelques semaines. Le NC Magra aurait pu se retrouver dans cette même situation si sa direction n’a pas trouvé vite un successeur à Abdelkrim Latreche, lui aussi qui n’a pas fait long feu au sein du représentant de la wilaya de M’sila parmi l’élite.
Le même sort attend d’autres équipes de l’élite au vu de la situation critique régnant, notamment sur le plan financier. On fait allusion à l’USMBA, le RCR et le WAT, puisque les entraineurs de ces formations, en l’occurrence, Bouakkaz, Cherif El Ouezzani et Benchadli, peuvent partir à tout moment.
Hakim S.