Plus que jamais proche du peuple et considérée comme étant le noyau dur de l’État algérien, l’Armée nationale populaire (ANP) fait face depuis peu à des tentatives de déstabilisation et de dénigrement, avec comme unique but de porter atteinte à la sécurité du pays.
La célébration de la journée nationale de l’ANP qui coïncide avec le 4 août de chaque année aura été l’occasion de rappeler à l’opinion internationale, que depuis l’indépendance du pays, l’Armée algérienne n’a, à aucun moment, failli à son devoir de préserver l’intégrité territoriale, la sécurité et l’unité du pays. La souveraineté nationale étant l’un des grands acquis de la Révolution, n’aura trouvé de salut que dans la cohésion entre la Société et l’Armée. Une stabilité qui ne semble pas arranger certaines parties et agendas de certains pays, agissant sous couvert d’organismes déguisés, si ce n’est ouvertement, tantôt, par les services de renseignement de certains pays hostiles à l’Algérie. En effet, les mouvements diplomatiques suspects, qui visent à nuire au pays et à le déstabiliser, dans des tentatives flagrantes d’ingérence et de tutelle, des campagnes malveillantes qui n’ont pas échappé à notre glorieuse Armée. Des réseaux qui entretiennent des liens étroits avec l’entité sioniste et le makhzen, avec l’ambition désespérée de diviser le pays, saper la crédibilité dont jouit l’ANP, et porter ainsi atteinte à cette relation forte qui lie le peuple algérien à son armée, dont les racines remontent à la glorieuse Révolution de libération.
Une Armée moderne indissociable de sa force populaire
C’est ce qu’a expliqué sur différents médias publics, le colonel Mustapha Merah, représentant la Direction de la communication, de l’information et de l’orientation de l’état-major de l’ANP, affirmant que ces tentatives qui visent en premier lieu à semer le doute entre l’Armée et le citoyen, « ont toutes ont été vouées à l’échec ». Eu égard à « son implication dynamique dans la construction des villages, des hôpitaux, des universités, de la transsaharienne, le lancement du barrage vert, jusqu’aux incendies meurtriers ayant frappé plusieurs régions du pays ». L’ANP s’est retrouvé depuis l’indépendance, selon le colonel Merah, sur deux fronts, à savoir « le renforcement de la défense nationale et de l’édification de l’Algérie ». Mettant en avant « la maîtrise optimale par l’institution militaire « des enjeux sécuritaires, l’ouverture sur la nation en matière de communication, et sur ce qui se passe au niveau de toutes les armées du monde afin d’être en mesure de faire face à toute éventuelle menace », l’intervenant a mis en relief l’avancée significative de l’ANP dans « la formation et l’apprentissage pour la guerre, la modernisation continuelle des équipements et la modernisation des infrastructures éparses sur les frontières ».
Diversification face aux menaces de type nouveau
Partageant la même approche, le Docteur et chercheur en questions stratégiques et relations internationales, Abdelkader Soufi, a pour sa part évoqué les nouveaux défis auxquels doit faire face notre Armée nationale, sans omettre d’évoquer ses avancés en matière de développement. Selon l’expert, les guerres conventionnelles ont laissé la place à d’autres formes d’invasion. « L’Armée nationale populaire ne se contente plus de s’approvisionner en armement ultra-moderne, mais elle est en train de développer les industries dans différents domaines, militaire ou civil. De plus, et outre le fait de mettre l’accent sur le développement de l’élément humain, l’ANP arrive avec brio à prémunir l’ensemble de ses frontières, aussi bien terrestres qu’ aériennes et maritimes, de toute éventuelle menace qu’elle soit classique ou celles dites de nouvelle génération », estime le Professeur, qui évoque entre autres, la multitude d’obstacles que doit affronter désormais notre armée. « Aujourd’hui, le monde vit une situation de réseautage. Les menaces s’entrecroisent et l’ANP est confrontée à des multinationales et à des organisations non gouvernementales. Elle doit aussi composer avec les organisations terroristes, les cellules dormantes, le trafic d’armes et le crime organisé », a-t-il ajouté.
2ème puissance en Afrique, 26ème au niveau mondial
Autre intervenant ayant fait part de la rénovation de l’ANP, face aux nouveaux défis de l’heure, Hassen Kacimi, expert en questions géopolitiques, sécuritaires et des migrations. Selon ce dernier, « l’Armée algérienne ne cesse de se moderniser et de se professionnaliser et les résultats sont perceptibles. Elle est aujourd’hui classée 2ème plus importante armée au niveau continental et occupe le 26ème rang mondial, ce qui est honorable ». L’expert Kacimi, se basant sur « la situation géopolitique prévalant, notamment à nos frontières, mais aussi du développement des nouvelles stratégies de domination dans le monde, dont la guerre de quatrième génération et autres guerres hybrides », estime que cette modernisation de l’ANP est « incontournable, voire vitale ». Soulignant « le caractère populaire et républicain de l’ANP, laquelle a de tout temps constitué la colonne vertébrale de l’Etat algérien », l’expert attribue la stabilité de l’Algérie à « l’unité de son armée et sa proximité avec la population », tout en affirmant que « notre armée a toujours été au-devant des situations les plus délicates depuis son indépendance ».
Hamid Si Ahmed
