La résistance armée palestinienne a démenti, hier, les informations rapportées notamment par des médias occidentaux, faisant état de son accord sur un cessez-le-feu aujourd’hui jeudi. Hier, dixième jour de la poursuite de l’agression militaire israélienne contre Ghaza et de sa répression barbare contre les Palestiniens d’El-Qods occupée, de Cisjordanie et des territoires palestiniens occupées en 1948, l’armée israélienne a bombardé les maisons des palestiniens à Ghaza, sous blocus depuis 2007. En réponse, la résistance armée a lancé des salves de roquettes contre Israël, ciblant notamment six bases aériennes de l’armée de l’occupant israélien. Les bases de l’aviation militaire de l’entité sioniste ont été surpris par des frappes par intermittence de tirs de missiles Badr-3 et Ayyash-250 de la résistance palestinienne armée, laquelle a également multiplié, hier, ses tirs sur les colonies et les villes israéliennes, dans sa riposte à la guerre de l’entité sioniste contre les civils palestiniens de Ghaza et l’assassinat d’autres, par la police, les colons et les soldats israéliens, dans d’autres région de la Palestine. Hier, les forces d’occupation israéliennes ont tiré sur un citoyen palestinien près de l’ancien marché aux légumes de la vieille ville, El-Khalil et l’arrestation, à l’aube hier, de 3 palestiniens, à Naplouse. Au rythme de l’expression de la résistance palestinienne armée contre la machine de guerre de l’entité sioniste,dont le Drôme de fer peine à intercepter les roquettes tirées de Ghaza, sur Israël, dont Tel-Aviv, la résistance populaire s’intensifie, dans les territoires occupées de la Palestine de 48, à El-Qods occupée et en Cisjordanie, qui, depuis dix jours, a montré la mise en échec du plan sioniste visant l’unité du peuple palestinien. Hier encore, des milliers de Palestiniens sont descendus dans la rue, en Cisjordanie, au lendemain de « la grève de la dignité » à laquelle ont appelé les Palestiniens des territoires occupés de 1948, rejoint par l’ensemble des Palestiniens, de Ghaza, d’El-Qods et de Cisjordanie. Une action populaire de mobilisation lors de cette journée de « la grève de la dignité » des Palestiniens, qui, âgés et jeunes, ont été unanimes à affirmer qu’elle a été une réussite comme ce fut celle observée, par le peuple palestinien en 1936, lors du protectorat Anglais en Palestine ». Hier, les palestiniens dans leurs actions de mobilisation populaires en opposition à la guerre de l’entité sioniste contre Ghaza, et à la colonisation israélienne, brandissant leur drapeau national, ont scandé et chanté pour que cesse les violations israéliennes à El-Qods et pour l’unité nationale qu’Israël a tenté à plusieurs reprises de briser. Alors que les responsables israéliens, politiques et militaires, affrontent une nouvelle situation de mobilisation de l’ensemble du peuple palestinien, de Cisjordanie à Ghaza, des territoires occupés de 1948 et à El-Qods occupée, il est confronté aux conséquences de la tombée des roquettes de la résistance armée palestinienne, sur les colonies et les villes israéliennes. Une nouvelle situation vient de s’imposer non seulement à Israël mais aussi à ses alliées et soutiens, avec l’incapacité de faire barrage aux roquettes tirés de Ghaza par le Dôme de fer, mis en place depuis 2011, avec comme conséquences l’arrêt de la vie économique et social en Israël et les abris, depuis dix jours. Rien que les quatre premiers jours des tirs de résistance palestinienne en riposte à l’agression militaire israélienne contre la ville d’ El-Qods et puis Ghaza a couté à l’entité sioniste des pertes estimées, selon des responsables israéliens « la moitié du coût de la guerre des 51 jours en 2014 contre Ghaza qui se sont élevés à 4 milliards de dollars ». Comptant sur le Dôme de fer, pour barrer la voie aux roquettes et missiles de la résistance armée palestinienne, Israël a été surprise non seulement de découvrir de nouveaux types de roquettes, mais n’a intercepté, selon des militaires israéliens que « 1000 des 3100 missiles et roquettes palestiniens », ce qui n’est pas pour rassurer les israéliens dont, selon des sociologues israéliens, des centaines pensent « quitter Israël » après l’arrêt de l’agression militaire israélienne contre les palestiniens. Laquelle fin ne semble pas encore dessiner ses contours, malgré les nombreux acteurs étrangers en mouvement pour y parvenir, en raison notamment du refus des israéliens, à leur tête Benyamin Netanyahu, les conditions palestiniennes, principalement la fin des agressions israéliennes récurrentes contre les Palestiniens d’El-Qods et les lieux Saints, dont la Mosquée d’El-Aqsa. Il est à noter que le ministère palestinien de la Santé a indiqué, hier, qu’au moins 219 Palestiniens, dont 63 enfants ont été tués et 1 530 autres blessés dans les attaques sionistes en cours contre le territoire palestinien de Ghaza, pour rappel, sous blocus israéliens, depuis 2007.
Karima Bennour