Accueil ACTUALITÉ FABRICATION DU VACCIN SPOUTNIK V : Le Président donne son feu vert

FABRICATION DU VACCIN SPOUTNIK V : Le Président donne son feu vert

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a vanté la stratégie nationale dans la lutte contre la pandémie de coronavirus, annonçant que dans « six à sept mois », l’Algérie entamera la fabrication du vaccin russe contre la Covid-19. Abordant en outre le volet socioéconomique, le chef de l’État a rappelé ses décisions relatives à l’augmentation du SNMG, la suppression de l’Impôt sur le revenu global (IRG) pour les revenus de moins de 30.000 Da par mois. Aussi, il a estimé qu’il « était temps de relancer l’économie et l’investissement, créateur de richesses et d’emplois », et s’éloigner définitivement de la « fausse économie basée sur l’importation et la surfacturation. »
En effet, lors de son discours à la nation, à l’occasion de la journée du Chahid, Tebboune a évoqué la campagne de vaccination et la crise sanitaire, affirmant que le vaccin russe anti-Covid-19 « Sputnik V » sera fabriqué en Algérie dans 6 à 7 mois. « On fera profiter nos voisins, nos amis africains et nous-mêmes », a-t-il dit, poursuivant dans ce contexte. « Il existe bien évidemment des sceptiques, mais nous avons convenu avec nos amis russes de fabriquer ce vaccin », a soutenu le président de la République, rappelant que la fabrication de vaccins en Algérie « n’est pas chose nouvelle ». « C’est vrai qu’il s’agit d’un vaccin spécial, mais il existe différentes méthodes pour sa fabrication, soit par la matière brute ou autres » a-t-i ajouté. L’occasion était pour le président de la République de saluer la conduite des citoyens face à cette pandémie, précisant que « grâce à la patience et aux sacrifices de tous les Algériens, notamment les jeunes, et à leurs discipline, nous sommes parvenus à asseoir une harmonie dans notre lutte contre le virus ». Le président Tebboune a relevé également les efforts consentis face à cette crise sanitaire, rappelant le premier foyer de contamination de ce virus dans la wilaya de Blida. « Il me plait de me rappeler avec fierté la solidarité des Algériens dans les quatre coins du pays, une solidarité qui reflète la véritable image de l’Algérie et la générosité des Algériens ». Mettant l’accent sur la pertinence des mesures décidées jusqu’à présent dans ce cadre, le président Tebboune a déclaré qu’ « il y avait des critiques à l’étranger sur la fermeture par l’Algérie de son espace aérien, mais nous constatons aujourd’hui que d’autres pays nous ont emboité le pas ».

Relèvement du SNMG à 20 000 DA
Dans le registre socioéconomique, le chef de l’État a déclaré que « malgré les difficultés financières suite à la baisse des cours du pétrole et l’impact de la pandémie du nouveau coronavirus, j’ai décidé le relèvement du Salaire national minimum garanti (SNMG) à 20 000 da, une décision qui n’avait pas été prise durant des années, et j’ai honoré l’engagement pris lors de ma campagne électorale d’exonérer les salaires inférieurs à 30.000 DA, laquelle a profité à quelque 6,5 millions d’Algériens ».Selon le président l’objectif de toutes ces décisions est « de faire profiter les Algériens de l’argent qui était détourné à travers la surfacturation et l’investissement dans des pays étrangers », a-t-il assuré. Le chef de l’État a également évoqué une « autre bataille », celle liée à une récession « dépassant les 80% » de l’économie mondiale en raison des répercussions de la pandémie Covid-19, qui a également impacté l’économie nationale. Il a affirmé, dans ce cadre, que les « mesures que nous avons prises, notamment de solidarité, d’aide et d’atténuation de l’incidence de la crise sur les opérateurs économiques, ont permis de surmonter cette conjoncture au moindre préjudice ». Soulignant que le temps était venu de se lancer dans « l’édification de l’économie et de l’investissement », le président Tebboune a rappelé avoir rencontré des investisseurs qu’il a exhortés à « adhérer à la stratégie tracée pour la relance de l’économie et l’investissement créateur d’emplois et de richesses, en s’écartant de l’économie fourvoyée, axée par le passé sur l’importation et la surfacturation ». Soulignant, par ailleurs, l’impératif d’accorder un grand intérêt « aux jeunes innovateurs dans l’économie nationale », relevant que « c’est dans ce sens que s’est inscrite la création de deux départements ministériels dédiés à cette frange et d’un fonds national pour le financement des start-up et des micro-entreprises ».
Sarah Oubraham

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