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Exposition d’artisanat à Oran : La broderie électronique mise en lumière

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L’exposition d’artisanat ouverte mercredi dernier à Oran met en exergue des modèles de broderie électronique conçus à l’aide d’outil informatique, une nouvelle technologie qui a rendu l’habit traditionnel accessible aux bourses moyennes. Des artisans exposent, à la maison de l’artisanat de hai Es-sabah à l’occasion de la journée mondiale du tourisme célébrée le 27 septembre de chaque année, une gamme de costumes traditionnels à l’instar du Karakou et des habits de cuisine (tabliers) portant des dessins de broderie électronique alliant authenticité et modernité.
Parmi les artisans excellant dans cet art, le jeune Aissa Belkheir activant dans un atelier de la maison de l’artisanat, pionnier de la broderie informatique, qui a introduit cette nouvelle technique en 2004 à Oran et qui fait des prodiges en broderie sur tissu avec des conceptions informatisées. Parmi les avantages de cette broderie, les motifs sont très précis que ceux faits à la main, nonobstant la vitesse d’exécution donnant une production abondante selon la capacité de chaque machine et épargnant le temps à l’artisan. Pour exemple, un habit brodé à la main nécessite 15 jours, alors que celui avec l’outil informatique trois jours seulement, a indiqué Belkheir en marge de cette manifestation de trois jours. «L’habit traditionnel est toujours présents en force dans les fêtes religieuses, les mariages et autres cérémonies et les produits de broderie électronique sont très prisés par les citoyens et réalisent des ventes incessantes par rapport à ceux fait à la main dont le prix est élevé», a-t-il fait remarquer. Toutefois, la broderie traditionnelle demeure toujours en vogue mais doit s’adapter aux exigences de la modernité et se développer, a-t-il ajouté.
Ce jeune, qui s’est initié à la broderie électronique en 1999, a contribué à la formation de plusieurs femmes artisanes qui, cependant, n’ont pas pu ouvrir d’ateliers à cause du prix élevé des machines de broderie électronique qui sont importées. La plus petite est cédée à 900.000 DA.
La chambre d’artisanat et des métiers d’Oran ouverte, cette année, une session de formation en broderie électronique en faveur de ceux désirant apprendre ce genre de métiers très répandu à Oran, a souligné le directeur de la CAM, Noureddine Mahtar Tani.

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