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EXPLORATION ET EXPLOITATION D’HYDROCARBURES : 5 contrats signés avec des sociétés pétrolières étrangères

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L’appel à concurrence « Algeria Bid Round 2024 » a donné de bons résultats. On le savait depuis juin dernier quand l’Agence ALNAFT (Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures) avait lancé l’attribution de licences d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures au niveau de 5 périmètres, dans le cadre de l’appel à concurrence « Algeria Bid Round 2024 ».
La commission d’appel à concurrence avait reçu des offres pour cinq zones des six mises en concurrence. La concrétisation n’a pas tardé. Les cinq contrats ont été signés, lundi, à Alger entre Sonatrach et plusieurs sociétés pétrolières étrangères, avec remise des décisions d’attribution. La cérémonie de signature a été supervisée par le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, en présence du ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises, Noureddine Ouadah, du P-DG du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, du président de l’ALNAFT, Samir Bekhti, et de représentants de sociétés étrangères. La valeur minimale de l’investissement prévu dans le cadre de ces contrats s’élève à environ 600 millions de dollars, dédiés à l’exploration. Les décisions d’attribution pour chaque site ont été signées par le président de l’agence ALNAFT avant la signature de ces contrats. Dans les détails, il s’agit d’un contrat de joint-venture signé entre Sonatrach et un consortium composé des sociétés suisse Filada et autrichienne Zangas pour le site de « Toual 2 » (bassin de Berkine) dans les wilayas d’Ouargla et d’Illizi ; un contrat de partenariat conclu par Sonatrach avec la société chinoise « Sinopec », portant sur la zone de « Guern EL Guessa 2 » (bassin de Gourara-Timimoun), dans les wilayas de Bechar, Beni Abbès, El Bayadh et Timimoun ; un troisième contrat signé sous forme de « partage de production » entre Sonatrach et le consortium formé par le groupe italien « ENI » et le groupe thaïlandais « PTTEP », qui concerne la zone de « Reggane 2 » dans la wilaya d’Adrar ; un autre contrat, également sous forme de « partage de production », a été signé entre Sonatrach et la société chinoise « ZPEC », portant sur la zone de « Zerafa 2 » (bassin d’Ahnet-Gourara), dans les wilayas d’Adrar et d’In Salah ; enfin, un cinquième contrat, toujours sous forme de partage de production, a été conclu entre Sonatrach et le consortium des sociétés « Qatar Energy » et « Total Energies », qui concerne le site d' »Ahara », dans la wilaya d’Illizi. Les six sites proposés dans le cadre de cet appel à concurrence possèdent un potentiel géologique « prometteur » et des infrastructures « développées », ce qui en fait de réelles opportunités d’investissement énergétique « intelligent et rentable », apprend-on. Pour les observateurs, la signature de ces contrats confirme que le secteur des hydrocarbures en Algérie reste attractif pour les investisseurs, à la suite des réformes qui ont été introduites. Selon eux, cela témoigne également de la confiance dont jouit le cadre législatif algérien dans ce secteur et d’une façon plus générale dans le domaine des investissements étrangers. Dernièrement le rapport de la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement) portant sur l’investissement mondial pour l’année 2025 a fait savoir que l’Algérie a reçu, en 2024, 1,43 milliard de dollars en investissements directs étrangers (IDE), en hausse de 18% par rapport à 2023. À ce propos, le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache, avait affirmé, lors des travaux des Assemblées annuelles de la Banque Islamique de Développement tenues à Alger le 20 mai 2025, que l’Algérie constitue une destination d’investissement prometteuse et attractive pour les investisseurs étrangers, qu’il avait expliquée par ses importantes potentialités et opportunités. Il faisait constater une dynamique favorable aux entreprises désirant investir en Algérie, et en donnait pour preuve le nombre d’investissements étrangers enregistrés au niveau de l’AAPI, qui s’élève à 259 projets depuis l’entrée en vigueur, fin 2022, du nouveau cadre juridique de l’investissement.
M. R.

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