Le très probable futur président de la FAF, Kheireddine Zetchi, sait pertinemment que tout le monde attend de lui de remettre sur rails la sélection algérienne, lui, qui sait pertinemment que son prédécesseur a placé la barre haut, et ce, en qualifiant les Verts aux deux précédentes coupes du monde.
Il faut dire toutefois que dans sa stratégie, Zetchi n’est pas un adepte du tout binational, comme il l’a fait Raouraoua en privilégiant la piste des joueurs formés en Europe pour constituer l’équipe nationale. Le président du PAC s’empresse d’ailleurs pour annoncer qu’il va supprimer la sélection A’ constituée des joueurs locaux, pour qu’il n y ait qu’une seule sélection devant être composée dans sa majorité d’éléments du cru, appelés à se regrouper chaque mois. Cela ne veut pas dire toutefois que Zetchi est contre les joueurs évoluant en Europe. D’ailleurs, l’homme s’est précipité pour lever toute ambigüité dans ce registre.
«On fera appel certainement aux joueurs évoluant à l’étranger lors des dates Fifa. Il se pourrait qu’il y ait 12 éléments ou plus. Il faut que ceux qui viennent renforcer le ‘’Club Algérie’’ soient de loin meilleurs que ceux du championnat national. Même concernant les jeunes joueurs qui doivent faire d’abord leurs preuves avec leurs clubs européens avant d’être convoqués en sélection», a précisé Zetchi.
Dans le même ordre d’idée, l’unique candidat à la présidence de la FAF a ouvert grandes les portes pour le retour en équipe nationale de Sofiane Feghouli, estimant que ce dernier a encore la capacité de rendre d’énormes services pour les Verts, contrairement à Carl Medjani que Zetchi n’est pas chaud pour le récupérer, préférant plutôt encourager la relève, surtout que le défenseur central actuel de Trabzonspor approche de la retraite.
En tout cas, Zetchi entend prendre attache et rapidement dès son élection avec les joueurs de l’équipe nationale évoluant à l’étranger, notamment les cadres pour leur expliquer qu’il comptait toujours sur eux, une manière pour lui de les rassurer, eux qui avaient des rapports privilégiés avec le président sortant de la FAF, Mohamed Raouraoua.
Enfin, Zetchi reconnaît que les chances des Fennecs dans la qualification au Mondial-2018 sont très minimes après leur départ raté dans les qualifications, mais malgré cela, il dit qu’il comptait jouer à fond les quatre matchs restants dans les qualifications.
H. S.