L’estimation préliminaire des volumes de cette découverte donne un volume en place qui peut dépasser les 150 millions de barils. Ainsi, avec cet énième exploit, Sonatrach confirme les espoirs placés en elle en tant que gardienne de la souveraineté économique nationale.
Grâce aux efforts des travailleurs de Sonatrach, les réserves d’hydrocarbures de l’Algérie continuent d’augmenter. Hier, Sonatrach a annoncé, dans un communiqué, « la réalisation d’un résultat positif du forage Hassi Illatou est-1 (LTE-1) dans la concession Sbaâ (wilaya d’Adrar) ». Pour Sonatrach, cette découverte de pétrole, qu’elle qualifie d’importante, est un résultat positif «très encourageant pour la poursuite de l’activité Exploration des hydrocarbures liquides dans cette région afin de garantir l’approvisionnement de la raffinerie d’Adrar». L’estimation préliminaire des volumes de cette découverte donne un volume en place qui peut dépasser les 150 millions de barils. La découverte réalisée par Sonatrach « intervient 28 ans après la dernière découverte d’huile réalisée dans la région de Sbaâ en 1994. Elle est située à 6 Km du centre de traitement de Hassi Illatou », indique un communiqué du Groupe. Il y a deux mois, à Oran, le président Abdelmadjid Tebboune saluait le rôle joué par Sonatrach qui est, avait-il dit, « l’un des puissants leviers de la souveraineté nationale de l’Algérie ». Sonatrach confirme les espoirs placés en elle en tant que « bouclier qui protège l’Algérie après ses forces armées, les militants et les citoyens », comme l’avait qualifié le président de la République. En juillet dernier, le Groupe Sonatrach avait annoncé la réalisation de trois découvertes, dont deux découvertes de gaz en effort propre et une découverte de pétrole en partenariat avec l’italien « Eni ». La première est une découverte de gaz à condensat réalisée dans deux réservoirs dévoniens, suite au forage par Sonatrach d’un puits d’exploration « In Ekker Sud West-1 » (IEKSW-1), dans le périmètre de recherche « In Amenas 2 » du bassin d’Illizi. Quant à la deuxième découverte, elle a été réalisée par Sonatrach et son partenaire « Eni », suite au forage du puits d’exploration « Rhourde Oulad Djemaa Ouest-1 » (RODW-1), dans le périmètre de recherche « Sif Fatima 2 « , situé dans la région nord du bassin de Berkine. Le troisième résultat positif a été enregistré par Sonatrach lors du forage d’un puits de délinéation « Tamzaïa-3 » (TAMZ-3) sur le périmètre de recherche « Taghit » du bassin de Béchar, où une production « intéressante » de gaz a été obtenue lors du test de formation du réservoir siegenien (dévonien inférieur). « Ce résultat met, ainsi, en évidence un potentiel de gaz dans ce réservoir non testé auparavant dans une région, considérée comme domaine émergent », avaient expliqué les responsables de Sonatrach. Les spécialistes estiment que ces découvertes de pétrole et de gaz, réalisées par Sonatrach, consolident la position du Groupe sur le marché international en tant que fournisseur sûr et fiable des hydrocarbures, dans un contexte mondial marqué par une forte demande. Le Groupe compte augmenter sa production de gaz à plus de 140 milliards de mètres cubes à court terme (contre 130 milliards actuellement), en multipliant les projets d’exploration sur les régions gazières du sud-ouest algérien et même dans l’offshore. Un investissement de l’ordre de 8 milliards de dollars/an en moyenne a été mobilisé par Sonatrach durant les trois dernières années, dont plus de 70% dans l’exploration-production. D’ici à 2026, Sonatrach compte investir 40 milliards de dollars dans l’exploration, la prospection et la production. Le Groupe, classé en tête des 500 meilleures entreprises africaines en 2022, a confirmé son leadership au niveau du continent. Sonatrach a su maintenir son niveau de performance et surmonter les répercussions de la crise sanitaire sur l’économie internationale, réalisant en 2021 un chiffre d’affaires de 34,5 milliards dollars. En 2022, la conjoncture reste favorable au marché international gazier et pétrolier; la tension dans les approvisionnements sur ces deux produits restera très forte, estiment les spécialistes, qui observent que la crise ukrainienne tarde à trouver sa solution.
M’hamed Rebah