S’étant retrouvé mêlé malgré lui dans le bras de fer opposant la FAF au MJS, l’entraîneur national Djamel Belmadi a enfin réagi. Il a mis un terme à toutes les rumeurs et spéculations, et a surtout soulagé tout le peuple algérien.
Le moins que l’on puisse dire à propos de l’intervention médiatique du coach national au retour des Verts de Lusaka, est que l’homme a bien choisi le moment, et aussi les mots pour rassurer les fans des Fennecs, et surtout pour mettre les différentes parties antagonistes devant leurs responsabilités.
Face aux rumeurs l’annonçant partant après le match de demain contre le Botswana, l’architecte du sacre africain du Club Algérie a transmis des messages à sa manière aux décideurs et aussi aux potentiels candidats à la présidence de la FAF. En déclarant notamment qu’il s’était engagé avec la FAF et pas avec les personnes, Belmadi a marqué des points supplémentaires et a vu sa cote de popularité grimper davantage.
Le technicien qui fêtait ses 45 ans, n’a pas cherché cette fois-ci à esquiver la question sur son avenir, comme il l’avait fait, il y a quelques jours, d’abord lors de la zone mixte qui avait tourné court à Sidi-Moussa, puis à l’aéroport avant l’embarquement pour Lusaka.
«Le peuple algérien sait ce qu’il y a. Je suis engagé avec mon pays. C’est un projet dont Djamel Belmadi fait partie. Il y a des joueurs et l’environnement autour de que ce soit le plus sain possible. Et on voit que ce n’est pas ça. Il ne faut pas prendre l’équipe nationale en otage. Il faut faire attention. On se dirige vers une qualification en Coupe du monde, et cela nécessite une synergie. Il faut que tout le monde pousse dans le même sens et assume sa responsabilité. On ne doit pas jouer à des jeux dangereux», a prévenu le sélectionneur national. Une manière claire nette et précise de se positionner dans le conflit opposant la FAF au MJS.
Il faut dire que ces propos ont rassuré tout le monde au sein de la galerie algérienne. À l’approche des élections de la FAF, prévues pour le 15 avril prochain, une mise au point de la part de Belmadi s’imposait. Le concerné en était conscient, et le voilà donc couper l’herbe sous les pieds de ceux qui comptaient l’utiliser comme une carte gagnante pour s’adjuger les commandes du football algérien.
Hakim S.
