L’ancien ministre Hamid Sidi Saïd, décédé jeudi dernier à l’âge de 83 ans, a été inhumé, hier, après la prière du vendredi, au cimetière de Garidi à Kouba (Alger). Une foule nombre constituée de personnalités de haut rang et des membres de la famille et proches, a accompagné le défunt à sa dernière demeure.
Tout le Gouvernement ou presque a fait le déplacement vers le cimetière de Garidi pour assister aux funérailles de Hamid Sidi Saïd. Des personnalités de premier plan issues de divers horizons, politique, économique, médiatique, culturel, sportif etc. ont assisté aux obsèques. À commencer par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, le ministre d’État – chef de la diplomatie nationale, Ahmed Attaf, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, le ministre d’État – ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab et le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, pour ne citer qu’eux, ont marqué de leur présence les funérailles du défunt. Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a été, lui aussi, présent devant une file de plusieurs parlementaires siégeant dans les deux Chambres. Nous avons également constaté la présence de nombreux cadres d’institutions de l’État, des conseillers du président de la République, des anciens ministres et des anciens cadres de l’État, ainsi que les membres de la famille et proches du défunt et des citoyens lambda. Sans oublier une remarquable assistance de la famille nationale de la presse.
La dépouille du défunt ministre a été acheminée par des agents de la Protection civile et a été enterrée, après la prière du vendredi, en présence d’une foule nombreuse venue jeter un dernier regard et rendre un ultime hommage à ce cadre de l’État. Après quoi, les personnes sur les lieux ont tenu à présenter leurs condoléances aux membres de la famille du défunt, à leur tête Kamel Sidi Saïd, l’actuel Conseiller et Directeur général de la communication à la présidence de la République.
Il convient de rappeler que le défunt avait occupé plusieurs postes de responsabilité au sein des institutions et de l’administration de l’État. En septembre 1989, il avait été nommé ministre de la Poste et des Télécommunications sous le gouvernement de Mouloud Hamrouche et de la présidence du défunt Chadli Bendjedid. Lors du remaniement du Gouvernement de juillet 1990, le défunt avait été nommé ministre de la Santé.
Dans l’administration locale de l’État, il avait occupé le poste de wali de Tizi Ouzou (juin 1979 – janvier 1984), wali de Constantine (1984 – 1987) et wali d’Annaba (1987 – 1989). L’Algérie a perdu en Hamid Sidi Saïd un homme d’État, un serviteur de la République et un réformateur qui a marqué son époque par un engagement et une loyauté sans faille.
Farid Guellil