Le ministère serbe des Affaires étrangères a fermement condamné la déformation par les médias marocains des déclarations du chef de la diplomatie serbe, Ivica Dacic, sur la question sahraouie, affirmant sa position ferme sur cette question conformément à la loi internationale, renouvelant dans un communiqué à cet égard la position du gouvernement serbe sur la question du Sahara occidental, qui est « une position ferme, conforme au droit international ».
Le ministère serbe a dénoncé les reportages des médias marocains concernant la position de la République de Serbie sur la question du Sahara occidental et la mauvaise interprétation de cette position, et a confirmé, une fois de plus, sa position sur cette question, une position qui, selon elle, n’a pas changé et ne changera pas, étant fondée sur les dispositions du droit international et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Ledit communiqué a démenti les propos attribués par les médias marocains au ministre Ivica Dacic, lors de sa récente visite au Maroc, soulignant que la question du Sahara occidental relève de la compétence des Nations unies, et donc cette question est une question multilatérale. Il a noté que la Serbie soutient fermement l’ONU et les efforts déployés par l’organisation pour trouver une solution à la question du Sahara occidental, pour œuvrer à une solution pacifique, juste et mutuellement acceptable, pour n’accepter aucune approche unilatérale et pour ne pas porter atteinte le résultat final des négociations sous les auspices des Nations unies.
Une vision réitérée par le ministre serbe lors d’une audience accordée à l’ambassadeur d’Algérie à Belgrade, Fatah Mahraz, où Ivica Dacic a confirmé la position de la Serbie sur la nécessité d’un « règlement pacifique » de tous les différends, y compris la question du Sahara occidental, dans le but de parvenir à une solution juste et durable qui garantisse le droit d’un peuple opprimé à l’autodétermination et à vivre dans la dignité et la sécurité. Des déclarations qui ont porté un coup dur au Makhzen, après ses affabulations, en l’informant de l’adhésion de la Serbie à la légitimité internationale et sa position aux côtés des minorités opprimées, ainsi qu’aux alliés et soutiens du royaume de Mohamed VI, dont l’entité sioniste et la France. À noter que la position de la Serbie vient après une position similaire du gouvernement australien, qui a réfuté les allégations du Maroc selon lesquelles Belgrade a une autre position vis-à-vis du conflit au Sahara occidental.
H. S. A.
