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Emprunt obligataire : 70% des objectifs tracés par la BNA réalisés

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Depuis son lancement le 17 avril dernier, pas moins de 70% des objectifs tracés par la Banque Nationale d’Algérie (BNA), dans l’opération de l’emprunt obligataire pour la croissance économique ont été réalisés jusque-là, c’est du moins ce qu’à affirmé hier, le P-DG de la BNA, Achour Abboud lors d’une conférence de presse dédiée à la célébration du 50è anniversaire de la banque.
Refusant de dévoiler les montants exacts collectés, près de deux mois après le lancement de l’emprunt, le P-DG a tenu néanmoins à assurer les objectifs assignés à la banque seront atteints, à la hauteur de 70%, et ce, au vu des résultats obtenus. «Je laisse le ministère des Finances communiquer les montants exactes, mais ce que je peux vous assurer est que la BNA a pu réaliser 70% des objectifs », a expliqué Abboud devant un parterre de journaliste et de cadres de son institution financière. Par ailleurs, en mettant en exergue le passé de la banque, le P-DG n’a pas manqué de souligner les avancées remarquables réalisées depuis l’obtention du premier agrément octroyé par le Conseil de la monnaie et du crédit. Dans ce sillage, le conférencier a affirmé que l’élargissement du réseau d’exploitation des agences constitue un enjeu majeur pour le rapprochement de ses clients. « Aujourd’hui, la BNA est présente sur l’ensemble du territoire national sur un réseau d’exploitation de plus de 210 agences, encadrée par 10 directions régionales et appuyée par un bilan de 2 719 milliards de DA, un produit net bancaire (PNB) de 116 milliards de DA et un résultat net de 29 milliards de DA », a expliqué le premier responsable de cette institution financière. D’autre part, il a affirmé que la BNA envisage de diversifier ses offres en s’attaquant à d’autres marchés potentiels, tels que le financement des projets à caractère pharmaceutique, l’habitat et les crédits de consommation, sans oublier le tourisme, qui attire particulièrement l’intérêt de la direction de la banque. En effet, le P-DG a annoncé la signature prochaine d’une convention avec le ministère du Tourisme, dans la perspective de financer ce secteur stratégique. Outre cette convention phare, la banque prévoit dans son programme du développement management de renforcer sa collaboration avec l’opérateur téléphonique public Mobilis afin de faciliter à ses clients le règlement des factures, la consultation de leur compte et la réalisation de différentes transactions financières sans se déplacer à leur agence bancaire.
Toujours sur le volet des nouveautés, le P-DG a affirmé que son institution prévoit de remplacer son carnet épargne par une carte électronique dans la perspective de permettre à l’épargnant de retirer son argent assurant dans n’importe quelle agence.
Néanmoins, le retrait via cette carte sera plafonné étant donné que c’est un compte épargne et non courant. En sus de cette dynamique, la banque a contribué ces dernières années au financement de plusieurs secteurs économiques stratégiques à savoir, l’agriculture et l’industrie. Elle a également accompagné les jeunes chefs d’entreprises dans la réalisation et le financement de leur projet initiés par les différents dispositifs d’aide aux jeunes sans emplois (Ansej, Angem, Cnan) intitués par le gouvernement pour encourager l’investissement national et générer de l’emploi et de la richesse.
En chiffres, il dira que la BNA a réussi d’accompagner plus de
140 000 PME, permettant, ainsi, de créer plus de 250 000 emplois. Abboud s’est félicité, entre autres, que la BNA détient 25% du marché des intermédiations bancaires, totalisant un bilan de 2 719 milliards de dinars avec un produit net bancaire de 116 milliards de dinars et un résultat net de 29 milliards de dinars.
S’agissant du montant du financement direct et indirect de la BNA s’élève à 2 232 milliards de dinars dont 1600 milliards de dinars pour le financement direct. Ce montant important est, selon le P-DG de la BNA est dégagé pour soutenir l’économie nationale, notamment, l’investissement dans les secteurs hors hydrocarbures.
Grâce à cette politique qui a su corréler entre solidité financière, stratégie de croissance et proximité commerciale, la banque nationale d’Algérie a pu étendre ses périmètres d’action et garder sa place de banque « doyenne » qui a participé au développement du secteur bancaire et financier algérien à travers le temps.
Lamia Boufassa

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