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ÉLU HIER LORS DU 14E CONGRÈS EXTRAORDINAIRE DE L’ORGANISATION : Amar Takdjout nouveau SG de l’UGTA

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Les travaux du 14ème Congrès extraordinaire de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) se sont ouverts, hier, à l’hôtel Sheraton, à Alger pour l’élection d’une nouvelle équipe après la démission début mars dernier, de son secrétaire général, Salim Labatcha, évoquant des problèmes de santé qui ne lui permettent plus d’exercer ses fonctions. Une journée à l’issue de laquelle Amar Takdjout a été élu à la majorité des congressistes nouveau secrétaire général de l’UGTA.

Dans un discours prononcé à l’ouverture des travaux de ce congrès, le désormais ex-SG par intérim de l’UGTA, Hammou Touahria, a réitéré sa décision de ne pas se présenter pour le poste de SG de la centrale syndicale au cours de ce Congrès, assurant qu’il ne s’est jamais présenté tout au long de sa carrière de syndicaliste et qu’il ne fera pas à l’occasion de ce rendez-vous. « Je ne me présente pas pour diriger la centrale syndicale, mais je suggère que je me présente à la présidence du congrès » a-t-il dit à ce sujet, rappelant, par ailleurs, que l’UGTA a toujours joué un rôle important dans l’histoire de l’Algérie et de son édification, et ce, depuis sa création.
« Et nous voilà ensemble pour faire avancer l’Union générale pour le mieux », a ajouté celui qui a déclaré, par le passé, que son objectif c’est la tenue et la réussite de ce Congrès, assurant que tout ce qu’il avait entrepris est dans le cadre de sa mission en tant que syndicaliste. « Il y a des partis qui ont voulu nous combattre avec nos enfants, alors nous devons aujourd’hui, en tant que syndicalistes, retrouver notre position et notre rôle pour donner une bonne image à notre pays », a-t-il encore indiqué.
Le secrétaire général de la toute puissante Fédération nationale des travailleurs du pétrole, du gaz et de la chimie (FNTPGC) et vice-président de la Fédération arabe des travailleurs du pétrole, des mines et de la chimie (FATPMC) a salué, par ailleurs, les décisions du président Tebboune relatives à l’amélioration du pouvoir d’achat et toutes les décisions courageuses qui concernent le citoyen.
Selon des indiscrétions le départ de Labatcha de la direction de l’UGTA était dû à sa gestion contestée qui a suscité de vives tensions et de la colère au sein de cette organisation syndicale. En effet, d’après de nombreux observateurs, Salim Labatcha, plébiscité à la tête de l’UGTA lors du 13e congrès tenu en juin 2019, n’a pas su resserrer les rangs de la centrale syndicale.

Pour un nouveau départ
S’agissant des syndicalistes intéressés par le poste de SG, deux noms avaient circulés depuis quelques semaines déja. Il s‘agissait, donc, de l’ancien président de la Fédération nationale des textiles, Amar Takdjout, qui vient d’être élu à la tête de l’organisation, et qui a été installé en fin mars dernier à la tête de l’Union de wilaya d’Alger. Il s’agissait aussi de Mohamed Tayeb Hamarnia, l’initiateur du mouvement de « redressement » de l’UGTA,  à l’époque d’Abdelmadjid Sidi Saïd.
Quoi qu’il en soit, la décision de tenir ce Congrès a été prise, selon le communiqué de l’UGTA, « à l’unanimité ». Elle a été entérinée lors de la réunion du Comité national de préparation du Congrès extraordinaire, tenue jeudi dernier et supervisée par le président du Comité et SG par intérim de l’UGTA. Ces assises de deux jours viseraient à réorganiser le syndicat après le départ de Labatcha et la mise en conformité avec la nouvelle législation en matière syndicale. Installée le 26 avril dernier, la Commission nationale de préparation du congrès, s’est attelée des mois durant à réunir toutes les conditions pour la réussite de ce rendez-vous d’une importance capitale pour l’avenir de l’UGTA. Quelque 800 congressistes auront ainsi à élire au cours de ce Congrès la nouvelle composante de la commission exécutive nationale (CEN), organe décisionnel suprême entre deux congrès, conformément aux statuts de l’organisation syndicale. Les congressistes s’attèleront également à l’étude des principales questions posées  entre les 13ème et 14ème mandats pour identifier les points forts et faibles des activités de l’UGTA.
Brahim O.

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