L’administration Biden qui fait face aux manifestations dénonçant le soutien des États-Unis aux massacres perpétrés par l’armée israélienne dans la bande de Ghaza, continue aveuglement dans ses errements.
Elle continue d’apporter un soutien politique et militaire à l’entité sioniste qui a foulé aux pieds le droit international et les résolutions de la communauté internationale qui appelle à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza. Récemment, la déléguée américaine auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, a déclaré que les États-Unis ne soutiennent pas le projet de résolution algérien au Conseil de sécurité demandant un arrêt immédiat des hostilités dans la bande de Ghaza. Rien que ça, c’est un véritable appel au génocide et une tentative de vider de leur sens les dernières mises en garde de la Cour internationale de Justice qui a appelé l’entité sioniste a respecter le droit international et à s’interdire tout ce qui peut être assimilé à un génocide ou un crime de guerre. Pour justifier la position de son pays, Mme Griffith estime que la résolution algérienne pour un cessez-le-feu immédiat pourrait compromettre les négociations sur la libération des prisonniers à Ghaza. C’est un véritable droit de tuer que défendent les americains et qu’ils s’apprêtent à accorder à l’entité sioniste qui a massacré, depuis le 7 octobre dernier plus de 28 000 palestiniens, en majorité des enfants et des femmes, rasés des quartiers et des hôpitaux et commis des atrocités qualifiées de crimes contre l’humanité par des ONG internationales. La représentante US au Conseil de sécurité a déclaré : « il incombe au Conseil de mettre plus de la pression sur Hamas pour accepter l’initiative de libération des prisonniers à Ghaza. Nous pensons que le projet de résolution, proposé par l’Algérie, ne répond pas à cet objectif, mais au contraire, il pourrait mettre en danger les négociations sensibles et compromettre les efforts diplomatiques en cours pour libérer les prisonniers et appliquer un cessez-le-feu durable dont les civils palestiniens et les travailleurs humanitaires ont grandement besoin. » Il faut rappeler, dans ce cadre qu’en dépit d’une forte mobilisation, dans le monde, contre les massacres de Palestiniens, l’administration Biden dont la réélection est de plus en plus liée à sa soumission aux ordres de l’entité sioniste, continue de fournir un soutien politique aux assassins d’enfants palestiniens au niveau des institutions internationales. Mercredi dernier, l’Algérie un membre non permanent au Conseil de sécurité a présenté à cette institution un projet de résolu demandant un arrêt immédiat des hostilités entre Israël et la résistance palestinienne pour des raisons humanitaires. À l’heure actuelle, l’Algérie poursuit un travail de collecte de soutiens à ce projet de résolution. Elle n’a pas encore exprimé sa volonté de soumettre le document au vote des 15 membres du Conseil. Il faut rappeler que les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies nécessitent l’approbation d’au moins neuf membres et l’absence de veto des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, de la Chine ou de la Russie.
Slimane B.