La sélection algérienne continue de faire les frais d’un arbitrage africain qui semble avoir une dent contre les Verts. D’ailleurs, les Verts sont en train de le vérifier à leur dépens depuis le début de la CAN, puisque leurs deux premiers matchs dans cette compétition, qui se poursuit en Côte d’Ivoire, ils ont été victimes d’erreurs monumentales de la part des arbitres, en dépit de la technologie de la VAR adoptée dès le premier tour.
Privée d’un penalty lors du premier match contre l’Angola, soldé par un nul (1-1), la bande à Belmadi a été tout simplement ‘’volée’’ lors de sa deuxième sortie, avant-hier contre le Burkina Faso. C’est du moins ce que soutient la Fédération algérienne de football qui n’a pas hésité cette fois-ci à monter au créneau à travers une réclamation officielle introduite auprès de la commission d’arbitrage de la Confédération africaine de la discipline. Dans un communiqué publié sur son site officiel, dans la soirée de samedi, soit quelques heures après le match contre le Burkina Faso, la FAF a indiqué avoir « introduit officiellement une réclamation auprès de la Confédération africaine de football au sujet de la prestation de l’arbitrage à l’occasion du match Algérie – Burkina Faso ».
L’instance fédérale qui « tout en saluant les efforts consentis pour rehausser le niveau d’organisation de l’événement continental, regrette « les imperfections constatées » dans ce match par les arbitres du match notamment ceux de la VAR, lit-on dans le communiqué. «La FAF ne comprend pas pourquoi la Commission d’arbitrage de la CAF désigne le même arbitre de la VAR que lors du premier match, ce qui suscite des questions légitimes sur l’inopportunité d’une telle désignation, d’autant plus que des actions litigieuses durant la rencontre n’ont pas été relevées par les arbitres de la VAR, telles que les fautes commises sur nos joueurs à la (10’) et (57’) », argumente la première instance footballistique nationale. Hakim S.
