Il est connu, depuis des années, que l’ONG Amnesty International verse dans la solidarité à géométrie variable et construit l’argumentaire de sa défense des droits sur des fadaises souvent racontées par des correspondants anonymes et rétribués.
Durant la décennie noire, elle s’était rangée du côté du bourreau au lieu de dénoncer les actes terroristes barbares que subissait le peuple algérien. Des actes dont se vantaient les commanditaires via des communiqués rendus publics depuis des capitales occidentales. Cette ONG semble également étrangement frappée de cécité devant la répression que vit au quotidien le peuple palestinien qui subit un véritable crime contre l’humanité, perpétré par Israël. Et, fidèle à sa nature et sa tradition de se ranger du côté du bourreau, elle vient de demander la libération du terroriste Benhalima. Rien que ça! Et toute honte bue, cette ONG foule aux pieds le principe du droit et de la justice qui établit la culpabilité sur la base des aveux du coupable ou du mis en cause. Benhalima a avoué publiquement et à longueur de plusieurs témoignages télévisés avoir trempé dans une entreprise terroriste visant à attenter à la stabilité et la sécurité du pays. Il a reconnu et affirmé regretter son égarement qui l’a jeté dans les bras de l’organisation terroriste et ses affidés. Mais cela ne semble pas convaincre Amnesty international qui n’a pas les cris de suppliques des migrants subsahariens massacrés aux portes de Melilla par la police et la gendarmerie marocaines a adopté l’attitude des trois singes de la mythologie. « Elle n’a rien entendu, rien vu et en dira rien », mais dans le cas du terroriste Benhalima elle s’est substituée à la justice algérienne qui a établi, sur la base des révélations du mis en cause, qu’il fait partie d’une entreprise terroriste qui veut du mal au pays et au peuple. Elle s’est substituée au peuple algérien dont les arrêts et les décisions de justice sont prononcés en son nom pour laver Benhalima des charges qu’il a assumé publiquement et exiger sa libération sans condition. L’histoire de cette ONG est jonchée d’attitude de couardise et de lâcheté. Elle n’avait dénoncé les attaques au napalm de l’aviation US au Vietnam qu’une fois le processus de négociations entre la direction du Viet Minh et l’administration Nixon engagé. Elle n’ose que quelques communiqués sibyllins pour dénoncer les massacres de Palestiniens à l’occasion de raids de l’aviation Israël sur Ghaza. Elle a révélé sa véritable nature depuis quelques années et aujourd’hui elle ne peut ni émettre des injonctions, ni donner des ordres car elle a choisi depuis son camps, celui qui lui dicte de défendre le bourreau au lieu de se mettre du côté de la victime. Benhalima est, sur la base de ses aveux, le bourreau et le peuple algérien est la victime de ses actes terroristes. Il l’a reconnu publiquement et Amnesty international devrait le comprendre une fois pour toutes.
Slimane B.
