Le corps d’une troisième victime a été retrouvé, hier, par la Protection civile, sous les décombres de l’immeuble qui s’est effondré à la rue Abdelkader Ziar, dans la commune de Bologhine, Alger, suite à un glissement de terrain provoqué par les fortes précipitations, portant ainsi le bilan à trois morts et deux blessés. Les éléments de la Protection civile ont réussi, indique hier le lieutenant Benkhelfallah Khaled « à dégager vers 00h20 des décombres le corps d’une troisième victime, une femme », portant ainsi le bilan de cette catastrophe « à trois morts et deux blessés qui ont été transférés à l’hôpital de Bab el Oued » précise la même source. Il a ajouté que les recherches ont été menées par l’unité de sauvetage et de recherche avec l’aide de l’équipe cynotechnique. L’effondrement de l’immeuble a été provoqué par un glissement de terrain en raison des fortes pluies qui se sont abattues sur Alger, selon la même source. Un immeuble R+1 s’est effondré vers 16h15, dans l’après-midi de mardi dernier, au niveau de la rue 189 Abdelkader Ziar dans la commune de Bologhine, Alger, et deux enfants , âgées respectivement de 11 et 12 ans , coincés dans les lieux de l’accident, « ont été sauvés, avant de dégager des décombres les corps des trois victimes » selon la même source. L’Office national de météorologie a annoncé dans un bulletin météorologique spécial de fortes pluies parfois sous forme d’averses orageuses depuis la nuit de lundi, précisant que les quantités de pluie prévues sont estimées entre 40 et 60 mm et pourraient atteindre ou dépasser les 80 mm sur les wilayas côtières, dont la Capitale, Alger. Il est déplorable que des maisons vétustes habitées encore par des familles, n’ont pas été démolies ou réfectionnées, selon l’état des habitations, que nul n’ignore, notamment les responsables locaux, qu’avec les fortes chutes de pluies, ces maisons sont condamnées à s’écrouler, en raison des pluies ou d’un séisme à faible intensité. Il est à rappeler que les hivers passés, des accidents similaires se sont produits, certains ont causé des victimes et d’autres non, notamment à la Casbah.
R. N.