Bien que le pronostic défaitiste de l’ancien ambassadeur de France en Algérie ayant prédit l’effondrement de l’Algérie, reste indigeste pour le commun des mortels que la réalité du terrain refuse d’admettre, il était opportun de le lui faire savoir, solennellement, et au plus haut niveau de la responsabilité de l’Etat algérien, que notre pays demeure debout, encore plus maintenant qu’il est remis sur les rails et tourné résolument vers le développement.
Ainsi, l’occasion a été donnée, ce jeudi, au président de la République Abdelmadjid Tebboune, pour riposter, non pas singulièrement à Xavier Driencourt qui a joué le héraut de la politique néocolonialiste française, mais à toute entreprise dirigée à partir de l’étranger afin de nuire à l’Algérie. A ceux qui misent à desseins sur l’effondrement de notre pays, faudrait-il leur rappeler que même durant la pire période qu’il a eu à traverser, à savoir la décennie noire des années 90, l’Algérie était restée debout, seule et isolée du reste du monde, face au terrorisme qui a visé l’Etat-nation.
Glissant un message entre les lignes au court de son discours prononcé devant les walis en réunion avec le Gouvernement, le président Tebboune, tout en prenant de la hauteur sur les attaques de l’ancien représentant de la France à Alger, rejettent de fond en comble tout ce qui se mijote dans les offices étrangères et dont les auteurs se donnent le droit de fourrer le nez dans les affaires d’un pays qui, depuis ces dernières années, a renoué avec une diplomatie désormais offensive qui ne tolère aucun écart de conduire à l’égard d’un pays jaloux d’une souveraineté chèrement acquise en 1962.
Que nenni ! L’Algérie « ne s’effondrera pas ! », tonne le chef de l’Etat allusion aux propos provocateurs de l’ancien ambassadeur de France, dont la tribune diffusée il y a quelques jours dans le journal « Le Figaro » renseigne sur le sentiment d’inquiétude qui gagne les hautes sphères du pouvoir français qui fait face, en sus d’un contexte interne des pas plaisants, à une crise économique due à la crise énergétique née de la guerre en Ukraine.
Pour le président de la République, ce sont les mêmes mauvaises langues qui ont misé sur le recours de l’Algérie à l’endettement extérieur sur la base de rapports qui ne tiennent qu’à des mensonges, qui reviennent aujourd’hui, miser sur l’effondrement de l’Etat algérien.
Farid Guellil