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Effondrement de la muraille de la rue Chitour à Constantine : ce qui devait arriver, arriva !

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C’était prémonitoire l’effondrement de la muraille en pierres taillée « supportant » depuis des lustres la rue Chitour. En effet, le gonflement constaté depuis quelques années déjà par presse interposée a fini par éclater. Un amas de pierres était entassé hier matin sur le trottoir où l’on s’affairait à sécuriser les lieux.
…C’était tout dire que plusieurs fois des articles de presse du journal L’index ont fait écho de la menace imprévisible des blocs de granit, malheureusement, du côté de la municipalité rien n’a été pris en considération où seules des grilles de protection ont été posées. Les pouvoirs publics n’auraient pas mesuré le degré de dangerosité que cela représentait pour la protection des piétons et non moins de ce mur qui a été remarquablement fissuré en plusieurs endroits. Certes, l’on a inspecté les lieux et d’après les premiers constats, le gonflement de la « muraille » était dû aux infiltrations d’eau provenant du jardin public Bennacer. On a fermé momentanément la rue aux véhicules, elle fut rouverte puis fermée, alors qu’au fur et à mesure qu’à mesure que le temps passait, le gonflement étant devenu très important, que cela dnne l’impression sur les lieux qu’il allait éclater. Et ce qui devait arriver arriva. On dit que « prévenir vaut mieux que guérir ? ». Ce vieil adage n’a pas été pris en charge à l’hôtel de ville et voilà le résultat. C’est dire que Constantine, cette année, semble s’accrocher à son lustre de passé malgré que la vieille ville tombe en lambeaux où encore une fois, une vielle bâtisse a tangué, mais en attendant que ses occupants soient réorientés vers la nouvelle ville Ali-Mendjeli, le spectre des effondrements est loin d’être chassé des esprits des citadins. Même en cette période, beaucoup de nécessiteux semblent s’accrocher à leur pain quotidien alors que d’autres, qui avaient mis leurs terres agricoles et maisons de campagne en location, sont venus s’installer dans les vieilles maisons de Zenkat El Mesk ou de Sid Bzar, augmentant le nombre de demandeurs de logements. Mais dans tout ça, l’effondrement de la muraille de rue Chitour à qui incombe-t-il ? Certes, il y a le fait imprévisible que l’homme ne peut rien contre les caprices de dame nature, mais depuis les premiers signes de fissuration, les différents exécutifs communaux qui se sont succédé à la tête de l’APC de Constantine cherchaient plus le fauteuil que de prendre en charge la dite muraille. Tant pis, ce qui est fait est fait, mais qui le reconstruira ? Et c’est à croire que les années passent et repassent à Constantine sans qu’un cha ngement notoire n’a été perçu, hormis ces travaux d’embellissement de la ville des ponts promue capitale de la culture arabe au « Zénith » ! Dommage pour l’antique Cirta !
Maalem Abdelyakine

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