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ÉCONOMIE DE LA CONNAISSANCE : L’Algérie expose « sa transition » en Afrique du Sud

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Dans une allocution prononcée en son nom par le vice-président du Conseil de la nation chargé des relations extérieures, Mohamed Réda Oussahla, lors de la 12e Conférence annuelle des présidents des Parlements africains, à Midrand (Afrique du Sud), le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil a affirmé que « l’Algérie est pleinement consciente du rôle de l’éducation efficace dans la consécration de la renaissance et la transition vers l’économie de la connaissance dans l’Algérie nouvelle, à travers une politique éducative s’inspirant des dispositions de la Constitution et des textes législatifs et réglementaires ».
Le président du Conseil de la nation a rappelé les mesures prises par l’Algérie à cet effet, notamment « l’adoption du livre numérique, l’équipement des écoles primaires en tablettes électroniques, la modernisation de l’Université, la création d’écoles d’intelligence artificielle et l’ouverture d’incubateurs dans les universités algériennes sans pour autant renoncer à la gratuité de l’éducation à tous les niveaux, qui est l’un des acquis sociaux immuables de l’État ». À ce titre, Goudjil a souligné que les politiques éducatives en Algérie visaient à « former des générations consciencieuses et citoyennes imprégnées des valeurs nationales découlant des principes de la glorieuse Révolution du 1er Novembre, lesquelles valeurs ont vocation à les protéger contre les fléaux répandus sur le continent africain et qui sont exploités par les puissances coloniales, les groupes terroristes et les mouvements extrémistes ». L’Algérie, poursuit-il, « demeure attachée à sa dimension africaine, à laquelle le président de la République, « Abdelmadjid Tebboune, accorde un intérêt particulier, à travers les programmes d’échange d’expertises éducatives avec les autres pays africains et les efforts menés au sein des organisations continentales pour améliorer l’état de l’éducation, augmenter son financement et s’attaquer aux causes qui entravent son développement ». Salah Goudjil a, par ailleurs, appelé à « opérer une véritable transformation démocratique avec une spécificité purement africaine », évoquant « le succès de l’élection présidentielle tenue le 7 septembre 2024 et l’expérience démocratique qui a gagné en maturité, marquant une nouvelle étape charnière pour l’Algérie nouvelle dont le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’attèle à parachever l’édification, après que le peuple lui a renouvelé sa confiance pour avoir honorer ses engagements».

« Cibler l’éducation a toujours été la méthode de la colonisation de peuplement »
D’autre part, Salah Goudjil a également mis l’accent sur « la nécessité d’œuvrer pour la décolonisation au Sahara occidental, de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination, de respecter le droit de participation de ses représentants légitimes aux rencontres diplomatiques internationales en tant que membre à part entière de l’Union africaine (UA) et du Parlement panafricain (PAP) et de ne pas perturber ses contributions actives et légitimes aux programmes de coopération et de partenariat, en prélude à l’édification de son État libre et indépendant ». Goudjil a aussi rappelé aux participants « la tragédie du peuple palestinien à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés, en proie au génocide commis par l’occupant israélien criminel et à la destruction systémique du système éducatif palestinien ». « Cibler l’éducation a toujours été la méthode de la colonisation de peuplement » » a-t-il dit, soutenant que « l’expérience historique de l’Algérie victorieuse a prouvé au monde que toutes les politiques coloniales sont vouées à l’échec ».
Ania N.

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